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Littérature

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Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa chair la mémoire d’un peuple décimé...

Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d'Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les autres romans, désormais cultes, de l'auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier et Fuck America. Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin.


17,00

Kenneth Bernard ? L'héritier de Kafka et de Woody Allen.
La Femme qui pensait être belle est un recueil de treize nouvelles qui dit le monde avec une telle précision que cela en devient absurde. Prendre le métro, marcher avec sa femme, survivre à la disparition d'un livre prêté, comprendre la métaphysique de la déglutition, s'expliquer pourquoi la civilisation a loupé le coche en misant sur Tarzan plutôt que King Kong, ou encore révéler la supériorité de la note de bas de page : voilà autant de problèmes majeurs auxquels vous trouverez des réponses dans ce livre.
L'ouvre de Kenneth Bernard comprend de la fiction : Two Stories (1973), The Maldive Chronicles (1987), From The District File (1992) ; des pièces de théâtre : The Night Club and other Plays (1971), How We Danced While We Burned and La Justice (1980) ; et de la poésie : The Baboon in the Nightclub (1994), qui, nominé par les poètes Seamus Heany et Ted Hughes, a obtenu le prestigieux prix Arvon en Angleterre. L'auteur collabore régulièrement à des revues comme Fiction International, Harper's, Paris Review, Salmagundi, etc. Disponible au Tripode : Extrait des archives du district.


17,00

Le Caillou, c'est l'histoire d'une femme qui voulait devenir un caillou.
" Avant de raccrocher, je lui confie que j'ai dans l'idée de partir quelques jours en Corse. Je l'entends renifler et pleurer. Pour elle, c'est le premier signe de vie que je donne depuis bien longtemps. Le dernier qu'elle a perçu, c'est le cri que j'ai poussé en venant au monde. Elle oublie qu'enfant, je riais tout le temps et embrassais le bonheur commun. Ce n'est que plus tard que j'ai eu des vues nouvelles, d'abord celle d'un désert sous ma fenêtre, et depuis peu, celle du large. "
Sigolène Vinson est née en 1974. Après une autofiction (J'ai déserté le pays de l'enfance, Plon, 2011) et plusieurs polars écrits à quatre mains avec Philippe Kleinmann, Le Caillou est son premier roman.


23,00

« Le vent de ses yeux m’emporte vers lui, et même si mon corps immobile résiste, ma main se retourne pour rencontrer sa paume. Dans le cercle de lumière la vie de ma main se perd dans la sienne et je ferme les yeux. Il me soulève de terre, et dans des gestes connus l’enchantement de mes sens ressuscite, réveillant à la joie mes nerfs et mes veines. Je ne m’étais pas trompée, la Mort me surveille à distance, mais juste pour me mettre à l’épreuve. Il faut que j’accepte le danger, si seul ce danger a le pouvoir de rendre vie à mes sens, mais avec calme, sans tremblements d’enfance. »

Dix ans après sa première parution en France, dans une traduction entièrement revue et conforme à l'édition italienne, la nouvelle édition du chef-d'œuvre de Goliarda Sapienza.

« Plus qu'un événement littéraire, un événement existentiel. »

Catherine David, Le Nouvel Observateur.


13,90

L'Homme qui savait la langue des serpents raconte l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sour qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède. Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et de l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable?? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque. L'Homme qui savait la langue des serpents a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2014. Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né en 1970 à Tallinn. Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier, journaliste et essayiste, il est l'auteur d'une ouvre déjà importante qui suscite l'enthousiasme tant de la critique que d'un très large public, qui raffole de ses histoires. Andrus Kivirähk écrit des romans et des nouvelles, des pièces de théâtres, des textes et des scénarios de films d'animation pour enfants.

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