Découvrez les éditions Le Tripode !

Poésie

16,00

TOKYO INFRA-ORDINAIRE (couverture Daimyo)
Jacques Roubaud is back !
On avait pris le bus avec lui à Paris (Ode à la ligne 29 des autobus parisiens), c'est cette fois-ci le métro à Tokyo. Vous souhaitez explorer la boutique de sanitaires TOTO, partir en balade avec une coccinelle, poursuivre une méditation sur le temps grâce aux horloges Daimyo ou flâner dans les jardins japonais, tout cela est possible grâce à Tokyo infra-ordinaire. Durant le temps d'un livre et d'une ligne de métro circulaire dont il fait le tour, Jacques Roubaud repart dans une exploration du monde et de sa mémoire en ordonnant comme il peut ses pensées grâce à une arborescence des paragraphes pleine de couleurs et de numéros.
Cette édition présente une nouvelle version du texte (deux premières versions chez Inventaire/Invention, la dernière en 2003). Tirage collector avec 4 couvertures et ISBN différents, ainsi que 20 affiches conçues par des artistes-sérigraphes.
Exposition prévue en mars durant le festival Hors-Limites.
Parution simultanée en e-pub enrichi de Ode à la ligne 29 des autobus parisiens pour fêter le succès de l'édition en livre (près de 4500 exemplaires vendus). A propos de ce texte, dans la presse :
" Joyeux et fantasque, Ode a la ligne 29 des autobus parisiens ne peut que redonner la pêche au plus apathique des lecteurs " Livres Hebdo
" Miracle poétique. " Télérama
" L'esthétique peut naître de la contrainte " Libération
" Paris vaut bien une flânerie " Le Figaro
" Peut-on avoir près de 80 ans et être plus jeune que bien des gamins ? Bien sûr. " L'Express
" le pwête fête ses 80 ans " Mediapart
" Quel a été mon bonheur quand j'ai ouvert Ode a la ligne 29 des autobus parisiens " Denis Podalydès in Le Monde
" Avec le sourire de l'auteur pour tout bagage " L'Humanité


13,00

(Texte provisoire)
Portraits tendres et croisés de deux grand-mères par leur petites-filles, les poètes Fabienne Yvert et Véronique Vassiliou
" Rose recueillait le sang des lapins pour faire des civets " ; " Madeleine aimait bien sucer le cou des poules ".
Dans des effets de listes propres à cette enfance qui énumère les souvenirs, Fabienne Yvert et Véronique Vassiliou égrainent les mots avec délectation pour dessiner le portrait de leurs grand-mères. Deux figures se mêlent, se croisent, s'enchevêtrent et tressent finalement le fil d'une mémoire à la fois grave et ingénue.
La perruque de Madeleine, les longs cheveux de Rose, la cuve à confiture, la machine à coudre. De minuscules morceaux de quotidien, anodins ou banals, mais qui arrachés au temps auxquels ils appartiennent, prennent une tonalité magique, incantatoire et nostalgique, dans un chant d'amour à la vie fruste et parfois cruelle de deux grand-mères paysannes, Rose et Madeleine.
On pense aux souvenirs fragmentés de Perec, à la tendresse d'Hervé Guibert pour ses grand-tantes (Suzanne et Louise), aux images de l'enfance qui côtoie la vieillesse, avec la sensualité de l'apprentissage, dans un univers visuel et coloré composé d'odeurs, de goûts, de tissus, d'animaux morts ou vivants, de mots et de maux étranges.
Une première édition typographique de ce texte, désormais épuisée, avait été conçue par les éditions Harpo & en 2006.
À propos de Fabienne Yvert
Après des expériences de livres d'artiste dans les années 1980, Fabienne Yvert a multiplié à partir des années 1990 la parution de textes de poésie, que ce soit dans des recueils à l'enseigne des éditions Harpo & ou dans des revues telles que If, Action poétique, Le Cahier du refuge ou Nouvelles hybrides. Son univers poétique, principalement dédié à l'exploration du quotidien, se marie à une expérience typographique et artistique sans cesse renouvelée. Fabienne Yvert a publié chez Attila et Le Tripode : Télescopages, Papa part maman ment mémé meurt et L'Endiguement des renseignements.
À propos de Véronique Vassiliou
Depuis le début des années 90, l'ouvre de Véronique Vassiliou est publiée par de nombreux éditeurs de poésie (Comp'act, Harpo &, Contre-Pied, Argol, Bleu du Ciel). Née le premier janvier 1962, titulaire depuis 1989 d'un doctorat ès lettres sur l'état du vers à l'Université de Provence, Véronique Vassiliou est aujourd'hui directrice des médiathèques de Vitrolles et vice-présidente du Centre international de poésie de Marseille.


Le Tripode

13,00

Lava est le long monologue d'une femme qui, devant un tribunal, veut s'expliquer sur le meurtre de son enfant. La langue est restructurée selon une ponctuation totalement inhabituelle et un vocabulaire en grande partie réinventée. Le lecteur se retrouve ainsi radicalement confronté à l'altérité d'une pensée qui, pourtant, devient peu à peu familière. Placé sous la filiation revendiquée de Samuel Beckett et d'Antonin Artaud, ce texte est d'une maturité d'autant plus étonnante qu'il s'agit du premier écrit d'un auteur qui a trente ans.
Lava n'. Savait pas. Qu'elle avait. Un baba. Dans l'bidus. C'est ainsi que commence le texte. Et il est rare de découvrir, dès la première phrase, une oeuvre qui porte dans sa langue un tel niveau de conviction et dans sa forme un tel mélange d'étrangeté et d'évidence. Dans Lava, la langue devient primitive, ahane et se libère. Ce long monologue d'une femme qui doit dire l'inaudible d'un infanticide réussit un prodige : nous habituer à une langue qui n'est pas la nôtre mais que l'on s'approprie, nous faire entrer dans une pensée qui, de mystérieuse, devient évidente.
Lava s'ouvre sur une citation de Samuel Becket : "Et ma propre langue m'apparaît de plus en plus comme un voile qu'il faut déchirer afin d'atteindre les choses cachées derrière." Lire la suite revient à en faire l'expérience.


Jean-Pierre Minaudier n'est pas un homme ordinaire. Cet amateur de mots est victime d'une terrible addiction: il possède une des plus grandes bibliothèques personnelles au monde de grammaires et s'en nourrit comme d'autres lisent des poèmes et des BD. Dans "Poésie du gérondif", armé de ses quelque 1163 grammaires, concernant plus de 800 langues, il nous raconte avec humour et quantité d'exemples pourquoi chaque langue véhicule une position particulière de l'univers...