Loin des Cazalet, le second roman d 'Elizabeth Jane Howard est une réflexion à rebours sur l'amour, le couple, la place de la femme et la valeur de son désir.
De 1950 à 1926, cinq parties bien distinctes, cinq époques, cinq instants de la vie d'un couple qui s'est peut-être aimé. Delphine.

“On dira que je suis toi” est un pari un peu fou. Celui de deux meilleures amies à la vague ressemblance qui souhaitaient échapper à leur vie le temps d’une année. Juliette, contrainte de retourner en Bretagne pour vivre chez un père qu’elle n’a plus vu depuis 6 ans et qui a refait sa vie sans elle. Et Elena, punie et envoyée dans un pensionnat en Suisse trop bourgeois pour elle. Il ne leur en fallait pas plus pour décider, la veille de leur rentrée, d’échanger leur place.
Mais lorsque l’on construit une nouvelle vie sur des sables mouvants et que les mensonges sont trop grands, comment faire semblant et garder le secret ?

Nouveau roman signé Lily-Belle de Chollet, avec un scénario digne d’une série télé, une intrigue un peu folle et presque impossible mais en laquelle on veut croire ! Elena et Juliette sont si touchantes et réalistes qu’on s’y attache en un instant. Et bien qu’elles trouvent dans la vie de l’autre une échappatoire bienvenue, entre les mensonges et l’usurpation d’identité, on voit la catastrophe arriver, et l’on espère que les liens tissés seront plus forts que tout.

À partir de 13 ans.
Les Justine.

Alors qu'Heillifur Guðmudsson rentre chez lui, après un périple de plusieurs jours, muni de la précieuse farine de Noël, il ne trouve en lieu et place de sa ferme que neige à perte de vue. Toute sa famille a disparu, emportée par une avalanche. Seul son tout jeune fils, Gestur, a survécu miraculeusement, véritable Romulus nordique, sous le pis de la vache Helga.

A travers la description de l'évolution d'une petite communauté des fjords du nord et des quinze premières années de vie du jeune Gestur, Hallgrimur Helgason brosse l'histoire d'une nation toute entière, de sa lutte permanente pour survivre dans un environnement hostile et de sa lente et timide ouverture au monde moderne.

Servie par une galerie de personnages inoubliables confrontés à des situations tour à tour tragiques et comiques, bouleversantes et cocasses, cette magnifique fresque nordique demeurera certainement l'un des plus beaux romans historiques Islandais.

Il faut lire ce livre, dont la magnifique traduction par Eric Boury, transpose dans notre langue la beauté et le souffle romanesque de cette magnifique épopée.

Alexis

Fourth Wing est un savoureux mélange de Eragon et de Hunger Games, dynamique et décoiffant !
Nous virevoltons au travers des pages, des épreuves et des intrigues et Rebecca Yarros nous embarque sans aucun problème dans son univers riche et visuel. Les relations entre les cavaliers et leurs dragons sont puissantes, magiques et violentes.
Un premier tome captivant et réussi ! Aurore.

Ce premier roman graphique dense nous fait suivre l'embrigadement de Jules dans la mafia américaine des années 40 jusqu'aux années 60. Attiré par l'argent facile et les beaux costumes, son bagout inné le fait passer du statut de jeune immigré italien à celui de bras droit du plus gros mafieux de Chicago, Adam Czar, avec lequel naît une romance qui durera des années, sur fond de guerre des gangs et de manipulation. Le secret de cette relation et les dangers de cette profession ainsi que l'emprise exercée par Adam amènent Jules à devenir un homme qu'il n'avait pas voulu être, mais dont il ne peut plus se défaire. La beauté épuré du dessin est saisissante et contraste avec la dureté des événements sanglants qui s'enchaînent. Les dialogues sont justes, les personnalités parfaitement développées, et on s'attache à ce Jules page après page, suivant son cheminement jusqu'à l'autre côté du rivage.
Solène