Biographie romanesque ou roman biographique ? Peu importe, le portrait de Maurice Ravel est ici esquissé avec finesse et délicatesse au moment de son engagement dans la guerre en 1916 alors âgé de 41 ans et déjà renommé. Cheminement littéraire à travers son engagement forcené, ses créations musicales abandonnées puis reprises, son intransigeance, sa sensibilité, ses moments de désarroi et d'hébétude mélancolique. Maurice Ravel fut un homme fort discret, humble de son génie, à l'écoute des siens, des ombres et des silences dans le tumulte du feu et de la barbarie, dans le silence revenu de la paix, apaisé par les forêts protectrices et majestueuses de la Meuse ou de la vallée de la Chevreuse.

Un roman destiné aux jeunes lecteurs aussi bien qu'aux plus grands et aux plus âgés tant la qualité littéraire est brillante. Un roman initiatique marqué par l'amitié inaltérable entre un jeune garçon et son renard adopté. Chacun devra trouver son propre chemin dans une contrée soudainement chaotique où la guerre et les prédateurs s'installent inexorablement. Quelques jolies illustrations viennent compléter ces pages sensibles et réflexives.

Fable, conte, roman historique, œuvre magistrale élégante et prégnante, tout simplement. Ce roman abordé, abandonné puis mûri et repris pendant plus de 10 ans par son auteur gratifie le lecteur d'un plaisir de lecture intense et immense et l'invite à suivre avidement et avec délectation les pas et les peines de Miyuki, jeune veuve japonaise au 12e siècle. Qu'ajouter à cela : précipitez-vous sur cette beauté littéraire et vous n'en serez que comblé et transporté !

Nouvel opus avec la tribu Malaussène toujours aussi loufoque et espiègle. Le répertoire imprimé en fin d'ouvrage est fort utile et non dénué d'humour et d'inventivité. Ce roman réjouira les inconditionnels de Daniel Pennac aussi bien que ses nouveaux lecteurs.

Roman déroutant dans le bon sens du terme puisqu'à l'instar des personnages le lecteur est parfaitement manipulé saisi dans sa crédulité et dans son avidité. Frédéric Viguier joue avec les codes du roman noir et une base fortement sociale pour illustrer les travers de l'esprit humain dans une atmosphère légèrement délétère et démoniaque.