Bondrée

Andrée A. Michaud

Rivages

  • Conseillé par (Libraire)
    20 septembre 2016

    Coup de coeur roman noir

    Bondrée, village-vacances où il fait bon vivre l'été. Autour du lac, les barbecues vont bon train. Mais pour certaines, ce sera le dernier été. Trop belles pour mourir, et si jeunes, diront les uns... Ces "accidents" sont-ils le signe du retour du fantôme de la forêt ? Ou serait-ce beaucoup plus trivial ?


  • Conseillé par
    6 janvier 2020

    enquête

    Le mois Québec en Novembre m’a donné envie de découvrir cette auteure, et pourquoi pas avec ce roman policier Prix SNCF du polar en 2019.

    Je dois dire que j’ai été étonnée par le style particulier du roman et par la lenteur de l’action.

    Le style, d’abord, qui mêle allègrement français et anglais. Ce qui a parfois ralenti ma lecture, même si la traduction ne m’a pas posé problème.

    La lenteur de l’action, ensuite. Presque rien ne nous est épargné des tergiversations des personnages. Certes, c’est un roman policier psychologique, mais j’ai trouvé que le récit n’avançait pas.

    Une lecture terminée en avance rapide, quand je me suis aperçue que je n’avais pas envie de le reprendre (même si je voulais connaître le coupable).

    L’image que je retiendrai :

    J’ai découvert l’oiseau tangara rouge.

    D’autres ont aimé : Didi, Aifelle, Cathulu, Sylire, Clara – Kathel me rejoint pourtant.

    https://alexmotamots.fr/bondree-andree-a-michaud/


  • Conseillé par (Libraire)
    30 décembre 2016

    Bondrée

    Fin des années 60, l'été au bord d'un lac coincé entre Canada et États Unis, deux jeunes filles causent l'affolement des mâles en vacances ! Ce ne sont plus les enfants d'autrefois... mais comment cette communauté familiale qui se connait depuis longtemps en arrive-t-elle au meurtre ?
    Un excellent polar d'ambiance, genre Twin Peaks, à l'écriture remarquable !


  • Conseillé par
    23 octobre 2016

    Un polar dense et hypnotique

    C'est un monde entre deux mondes, coincé entre les Etats-Unis et le Canada. Un ensemble de collines boisées nommées d'après un lac - Boundary Pond, Bondrée pour les francophones – et dont les familles des deux pays font chaque été un coin de paradis. Voisins, conjoints, parents et enfants, chacun s'y réconcilie avec lui-même sans déranger l'autre. Cette année-là, la belle harmonie est brisée un soir où une jeune fille s'enfonce dans la forêt pour ne jamais en revenir. Jolie et délurée, shorts ultra-courts et chevelure de feu, toujours un air des Beatles ou de Procol Harum aux lèvres, Elizabeth Mulligan s'attirait des regards de travers. Mais de là à lui vouloir du mal...

    **Une vision d’horreur**

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par (Libraire)
    8 octobre 2016

    Belle au bois dormant

    A la frontière américano-canadienne, Bondrée et son lac accueillent chaque année des vacanciers. L'été 1967, l'équilibre de cette communauté est bouleversé. Une jeune fille est retrouvée morte dans l'épaisse forêt, un piège rouillé enserrant sa jambe. Une plongée dans les grands espaces nord-américains, entre ombre et lumière...
    Carole


  • Conseillé par
    4 octobre 2016

    Eté 67. Le lac Bondary Pound près de la frontière de l’Etat du Maine et du Québec attire chaque été des vacanciers. Des habitués surtout des familles possèdent des petits chalets dans le camping. L’anglais, le français et québécois se côtoient. Bonbary Pound surnommé également Bondrée à cause du trappeur Landry qui s’est pendu presque trente ans plus tôt dans la forêt près du lac. Andrée Duchamp une fillette de douze ans admire secrètement Zaza et Sissy. Les deux adolescentes sont inséparables et insouciantes, elles aiment s’amuser et tester leur pouvoir de séduction. Et leur beauté fait tourner la tête à bien des hommes.
    Mais Zara disparaît. Elle est retrouvée morte, la jambe sectionnée par un vieux piège à ours. Et quand vient le tour de Sissy, la thèse de l’accident est définitivement écartée. La peur gagne tous les esprits et l’ombre de Landry plane à nouveau
    L’enquête est menée par Michaud et par son adjoint. Michaud qui porte le poids d’un crime d’une jeune femme non résolu.

    Ce qui d’emblée s’apparente à un polar classique révèle de très bonnes surprises ! Mêlant différentes narrations dont celle d’Andrée qui avec son regard à mi-chemin entre l’enfance et cette volonté d’être considérée comme une « grande » donne une dimension particulière (faite des conversations surprises entre les adultes, de son imagination et de ses propres réflexions) et permet d'ajouter de la légèreté.
    Une même scène peut donc être racontée par Andrée et par un autre narrateur : Michaud, un des vacanciers ou encore un narrateur omniscient. Bien des éléments captivent et en premier lieu l’écriture où des mots anglais, des expressions typiquement québécoises viennent s’ajouter naturellement et sans gêner la lecture. Une écriture très visuelle qui sait se faire poétique ou lyrique et qui décrit merveilleusement la nature ou encore la peur ou la tension.

    Et il y a cette ambiance admirablement rendue sans décharger de l’adrénaline mais très palpable et que l‘on ressent comme si l'on y était. Même si quelquefois j’ai trouvé que les discernements d’Andrée ne correspondaient pas à une fille de douze ans mais bien plus, ce roman noir est à lire ne serait-ce que pour la superbe écriture d’Andrée A. Michaud qui m'a ferrée et conquise ! Et bonus : pas de flic alcoolique et/ou névrosé mais un légiste qui récite du Shakespeare aux cadavres.
    Que du bon !

    "Son mari s'absentait souvent de longues heures pour revenir l’haleine chargée d'odeurs de gomme d’épinette, les yeux remplis de lueurs prises à l'eau des ruisseaux où à l’œil des bêtes tapies dans l'obscurité verte des sous-bois. "

    "C'est ce qu'il avait dit aux parents et c'est ce qu'il écrirait dans son rapport, mort accidentelle, mort stupide, pour rien, dans la fleur de l'âge, puisqu'aucun élément tangible ne contredirait cette thèse et que le légiste n'avait relevé aucune anomalie au cours de l'autopsie, sinon un léger souffle au cœur, heart murmur, qui expliquait les joues rouges de la jeune fille quand elle demandait à son cœur de murmurer plus fort."

    "La mère et la fille n’avaient que leur colère à opposer à la mort et elles se réfugiaient dans une haine sans véritable objet pour éviter de tomber dans le gouffre où vous entraînent les larmes. "