Mécanismes de survie en milieu hostile

Le nouveau roman d'Olivia Rosenthal s'ouvre sur une scène digne de "La route" de Cormac McCarthy : un paysage dévasté, un personnage qui fuit, une errance sauvage et craintive. Un peu plus tard, c'est une maison qu'il faut explorer, qui cache des secrets troubles dans de sombres recoins. Puis une partie de cache-cache où l'angoisse est autant du côté du chasseur que de la proie... On l'aura compris, le milieu est bel et bien hostile, et la survie un véritable défi. Chaque chapitre est entrecoupé de descriptions factuelles sur l'expérience de mort imminente, les scènes de crime, le coma prolongé, etc., accentuant le malaise du lecteur. Et pourtant. Malgré l'ambiance angoissante ou les situations dérangeantes, on reste happé par ce livre qui réveille nos plus universels démons.
Toute la question est là : comment survivre à la perte d'un être cher ?

Il s'agit en effet d'un travail d'écriture certain, d'une puissance dans l'utilisation des mots, des images et même des sons quand on lit un passage à haute voix. Mais, mais, mais ... l'histoire est compliquée et violente. Cela intrigue, attire et fascine. Puis, il y a redondance dans les effets et cela n'amuse plus du tout. Alors, perplexe, on se sent lassé et même trahi par cet exploit littéraire qui a probablement un sens mais qui ne parvient pas à me séduire.

5 histoires sur la Mort, sous differents points-de-vues, qui vont vous emmener presque "trop" loin !
Quasi récit "post-apocalyptique" (de type "La route" de Cormac Mccarthy ), cette lecture est très intriguante.
En effet, les explorations de l'intrigue restent troublantes mais les projections peuvent viser justes ?! Pour public averti...