Deux fortes personnalités, vouées à l'art, la photo pour Joséphine, la danse pour Nadia. Leur rencontre va produire une passion et des oeuvres particulièrement intenses. Jusqu'à la trahison, et la détresse pour Nadia.
Des femmes hors du commun, des "étrangères" (pour les autres ? pour elles-mêmes ?), dans une histoire brûlante.

Histoire très originale, baroque et fantastique à souhait. Et pourtant... au départ, un rien... Zahava vient de découvrir un long cheveu blond autour de la bretelle de maillot de corps de son mari. Et voilà... la jalousie à son apogée ! Elle n'interroge pas, elle fouille partout, armoires, vêtements, ordinateurs, elle force les serrures, elle pique des colères, va voir un thérapeute, à qui elle ne dit mot... Elle se perd dans la jalousie...
C'est très original, à la fois grave et joyeux, une grande réussite. Quand à l'épilogue, plutrôt déroutant mais... tellement drôle

Martin, 41 ans, teste le "machine" de son ami artiste et se retrouve face à son propre moi de 12 ans. Que de choses à lui dire... Mais veut-il les entendre ? D'autre part, que lui veut exactement cette extraordinaire Saana qui projette d'adapter l'un de ses romans au cinéma ? Charles va devoir trouver au fond de lui les ressources nécessaires pour se régénérer lui-même et prendre les bonnes décisions !
A la fois réaliste, mélancolique et revigorant...

Un récit qui touche énormément et interpelle.
En débarquant au Etats-Unis, Rudolf Schnaubelt voulait la liberté, l'amour, l'honneur... Le 4 mai 1886, à Chicago, il lance la bombe qui tue huit policiers et en blesse beaucoup d'autres. Sa route l'a amené à croiser Louis Lingg et cet homme extraordinaire a changé sa vie. Il lui rend un vibrant hommage sur fond de luttes sociales qui trouvent un singulier écho aujourd'hui...

Karine Giebel nous offre là un excellent roman, compliqué, angoissant et fascinant. L'histoire est excitante, parfois atroce cette sombre atmosphère captive le lecteur. Luc n'a pas de père, mais une mère qui ne lui épargne aucune méchanceté; son univers n'est fait que de violences. Cette marâtre, dans son testament, lui avouera le pourquoi de son comportement. Mais ceci n'est qu'une parcelle de ce roman inouï, d'une grande richesse...l'on ferme le livre stupéfait, admiratif devant le talent de cette romancière