Et puis un jour j'ai entendu Bob Dylan
EAN13
9782755607109
ISBN
978-2-7556-0710-9
Éditeur
Hugo Image
Date de publication
Collection
Hors collection
Nombre de pages
160
Dimensions
20 x 13 x 1,8 cm
Poids
224 g
Langue
français
Code dewey
780
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Et puis un jour j'ai entendu Bob Dylan

De

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Contrairement à ce que le titre laisse penser, Alain Rémond parle ici essentiellement de lui. Dans cet essai autobiographique partiel et partial, il revient sur celui qui a marqué sa jeunesse, et même toute sa vie, sur le choc émotionnel éprouvé à l'écoute des premières chansons de Bob Dylan, sur la façon dont il a vieilli avec lui, avec ses errements musicaux, ses fulgurances et ses impasses. Alain Rémond nous fait partager les concerts, parfois sublimes, souvent ratés d'une star bougonne qui tourne toujours frénétiquement sur toutes les scènes du monde.
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Dialogues avec Alain Rémond

Alain Rémond, journaliste et écrivain, nous parle de lui, à travers sa passion pour Bob Dylan.

Après avoir écrit Les Chemins de Bob Dylan, c’est d’une manière plus personnelle que vous revenez sur cet artiste. Est-il un prétexte pour écrire un roman autobiographique ?

- J’ai écrit Les Chemins de Bob Dylan il y a exactement 40 ans… Depuis, Dylan a bougé. Et moi aussi. Sans parler du monde autour de nous. Après son tout dernier concert à Paris, en 2009, j’ai eu soudain envie de faire le point sur ce qui me lie à lui, à travers toutes ces années, en écrivant une espèce d’autobiographie en miroir. En me posant cette question : en quoi Dylan a-t-il changé ma vie ? Mais ce n’est en rien un «roman» : c’est du reportage en direct live…

Comment avez-vous « rencontré » Bob Dylan ?
- Je l’ai d’abord rencontré en entendant Subterranean Homesick Blues, en 1965, à l’âge de 18 ans. «Rencontre» qui m’a totalement subjugué, fasciné. Puis je l’ai rencontré, «en vrai», en 1978, à Paris, dans sa loge, après l’un de ses concerts. Et je n’ai cessé, depuis, de le fréquenter, par ses disques et ses concerts…

Vous entretenez une relation très particulière avec cet artiste, il y a presque un sentiment de possession. A-t-il été un guide, un mentor ?
- Ni guide, ni mentor. Mais quelqu’un dont les mots et la musique enchantent ma vie. Comme la lecture régulière de Rimbaud enchante ma vie…

Vous parlez de « névrose obsessionnelle ». La musique de Bob Dylan est-elle la seule à vous conduire vers une sorte de démence ?
- Ouh là ! Démence ? Vous m’inquiétez ! Je ne suis tout même pas bon pour l’internement psychiatrique parce que j’aime Bob Dylan ! Chacun d’entre nous a une ou plusieurs névroses. L’une des miennes (à part le goût du thé), c’est Dylan. Et vous ?

Est-ce une vie que vous auriez aimé vivre ?
- Certainement pas. Dylan passe sa vie en une tournée sans fin, ce «never ending tour» qui, comme il me l’a dit, l’«occupe», le sort de ses «problèmes». J’aime ma vie à moi. Je n’ai jamais rêvé en vivre une autre…

Quelles chansons sont, selon vous, les plus emblématiques de ce musicien charismatique ?
- Blowin’ in the wind, sans doute. Like a Rolling Stone, certainement. Mister Tambourine Man. Desolation Row. Visions of Johanna. Tangled up in blue. Series of Dreams. Ring them bells. Et tellement d’autres…

Quelles sont celles qui vous font encore vibrer aujourd’hui ?
- Les mêmes… Plus Love minus zero no limits. Et One too many mornings. Des chansons tellement émouvantes…