Victor Hugo en exil - L'invitation aux voyages
EAN13
9782916724805
ISBN
978-2-916724-80-5
Éditeur
TriArtis
Date de publication
Collection
collection liv(r)e en scène - Biarritz
Poids
100 g
Fiches UNIMARC
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Victor Hugo en exil - L'invitation aux voyages

Adapté par

TriArtis

collection liv(r)e en scène - Biarritz

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Dans sa préface, Françoise Hamel mentionne l’un des dessins de Hugo intitulé « Ma destinée ». Le poète a représenté, dit-elle, « une vague en furie, ample, avec un bateau qui résiste dans une blanche écume ». La vague symbolise la destinée ; le bateau figure, le poète en son exil. Un homme tellement ruiné qu’il n’a plus que son honneur, tellement dépouillé qu’il n’a plus que sa conscience, tellement isolé qu’il n’a plus près de lui que l’équité, tellement renié qu’il n’a plus avec lui que la vérité, tellement jeté aux ténèbres qu’il ne lui reste plus que le soleil, voilà ce que c’est qu’un proscrit. Hugo se raconte. Proscrit par décret à la suite du coup d’Etat qui instaure le second empire par « Napoléon le petit ».

Réfugié politique à Bruxelles. Puis à Jersey. Guernesey marque la fin du périple. Il travaille sur un haut pupitre qui devient celui d’un tribun. Il défend les droits. Le travail lui permet de survivre à sa situation de déraciné quasi ruiné. Il note : « J’aime l’exil (...) mais c’est toujours une chose douloureuse de marcher sur la terre étrangère. »
Rejeté d’une société fossilisée dont il fait la critique acerbe, Hugo envisage les multiples aspects de l’exil. Et de dénigrer librement cet empire français triomphant.
Sa condition de « voyant aveugle » le rend utile. Quand d’autres misérables viennent à lui, il les aide.
Son exil de vingt ans ne l’empêcha pas d’être reconnu. Le poète s’est senti aimé. Il le voit dès son arrivée à son cher Paris où on le fête allégrement.
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