- EAN13
- 9791037100054
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (La Table ronde)
- Date de publication
- 1989
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le possible et l'interdit
Les devoirs du Droit
Jean-Marc Varaut
FeniXX rédition numérique (La Table ronde)
Livre numérique
La révolution biologique en cours et les progrès immenses de la pratique
médicale multiplient aujourd’hui les possibles impensables hier : la
reproduction artificielle de la vie (la fécondation in vitro, les mères de
substitution), les détections chaque jour plus précises des déficiences
génétiques, les transplantations d’organes. Mais dans le même temps, le
fondement de la filiation, la différence des sexes, l’intégrité du corps, sont
remis en cause par cette vertigineuse avancée de la science. Se développent
sans contrôle, selon les lois du marché, des biotechnologies qui transforment
le sujet de droit, en corps objet. Ce sont déjà les maternités de
substitution, la congélation des semences de vie, l’avortement et l’euthanasie
eugénique, les expériences sur les embryons, la brevetabilité du génome
humain, les manipulations génétiques... et demain, peut-être, le clonage et
l’interruption volontaire de la vieillesse inutile. Face à la confrontation
des bienfaits réels et à venir de la biomédecine et des risques graves qu’elle
comporte pour l’identité et la liberté de l’être humain, le droit est muet.
Mais devant la propre barbarie de l’homme saisi par la tentation de produire
l’homme comme il produit la vie animale, ce n’est pas à la science de fixer
les seuils de l’acceptable et de l’inacceptable, ni à l’éthique de donner les
réponses pratiques aux questions qu’elle pose et que lui posent les
chercheurs. C’est au droit de dire le droit de la personne, indisponible et
inaliénable, de la conception de l’embryon au corps mourant. C’est au droit de
restaurer les interdits fondateurs en signifiant que tout n’est pas permis.
Jean-Marc Varaut apporte dans cet essai des réponses exigeantes et urgentes en
proposant d’inscrire une déclaration des devoirs envers l’être humain.
médicale multiplient aujourd’hui les possibles impensables hier : la
reproduction artificielle de la vie (la fécondation in vitro, les mères de
substitution), les détections chaque jour plus précises des déficiences
génétiques, les transplantations d’organes. Mais dans le même temps, le
fondement de la filiation, la différence des sexes, l’intégrité du corps, sont
remis en cause par cette vertigineuse avancée de la science. Se développent
sans contrôle, selon les lois du marché, des biotechnologies qui transforment
le sujet de droit, en corps objet. Ce sont déjà les maternités de
substitution, la congélation des semences de vie, l’avortement et l’euthanasie
eugénique, les expériences sur les embryons, la brevetabilité du génome
humain, les manipulations génétiques... et demain, peut-être, le clonage et
l’interruption volontaire de la vieillesse inutile. Face à la confrontation
des bienfaits réels et à venir de la biomédecine et des risques graves qu’elle
comporte pour l’identité et la liberté de l’être humain, le droit est muet.
Mais devant la propre barbarie de l’homme saisi par la tentation de produire
l’homme comme il produit la vie animale, ce n’est pas à la science de fixer
les seuils de l’acceptable et de l’inacceptable, ni à l’éthique de donner les
réponses pratiques aux questions qu’elle pose et que lui posent les
chercheurs. C’est au droit de dire le droit de la personne, indisponible et
inaliénable, de la conception de l’embryon au corps mourant. C’est au droit de
restaurer les interdits fondateurs en signifiant que tout n’est pas permis.
Jean-Marc Varaut apporte dans cet essai des réponses exigeantes et urgentes en
proposant d’inscrire une déclaration des devoirs envers l’être humain.
S'identifier pour envoyer des commentaires.