- EAN13
- 9791035103583
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 09/12/2020
- Collection
- Internationale
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le roi des rois et la photographie
Politique de l’image et pouvoir royal en Éthiopie sous le règne de Ménélik II
Estelle Sohier
Publications de la Sorbonne
Internationale
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791035103583
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La cour de Ménélik II (r. 1889-1913) est un véritable laboratoire
iconographique. Le roi des rois est le premier à recourir de façon méthodique
à la photographie, importée sur les hauts plateaux de l’Éthiopie par des
missionnaires, des commerçants et d’autres voyageurs. Nombre de portraits
parvenus jusqu’à nous en témoignent : les dignitaires éthiopiens posent avec
des insignes royaux ou des armes, autant d’attributs laissant à penser que ces
images ont été élaborées avec soin. À quels enjeux répondait leur fabrication
? Comment s’interroger sur leurs significations et leurs usages ? Quel
éclairage apportent-elles à l’histoire de l’Éthiopie et de ses relations avec
le monde extérieur ? L’auteur retrace les modalités d’appropriation de la
photographie à l’aide de sources écrites éthiopiennes et européennes. Les
clichés sont mis en perspective avec d’autres images, comme des peintures
d’église, des timbres-poste ou des pièces de monnaie. L’ensemble témoigne des
recherches menées à la cour sur la forme, les supports et les usages des
images à des fins politiques, au gré des innovations techniques. Ces documents
comptent parmi les réponses apportées par la royauté aux bouleversements
engendrés par le triomphe de la colonisation européenne sur le continent
africain. À l’heure où l’Europe exporte ses médias et ses imaginaires dans le
reste du monde, ils révèlent la souveraineté politique du pays et une
idéologie royale relayée tant par l’écrit que par l’iconographie. Souverain
modernisateur, Ménélik II revendique aussi une ascendance salomonide trois
fois millénaire. Féru de nouvelles techniques, il met l’image au service du
mythe.
iconographique. Le roi des rois est le premier à recourir de façon méthodique
à la photographie, importée sur les hauts plateaux de l’Éthiopie par des
missionnaires, des commerçants et d’autres voyageurs. Nombre de portraits
parvenus jusqu’à nous en témoignent : les dignitaires éthiopiens posent avec
des insignes royaux ou des armes, autant d’attributs laissant à penser que ces
images ont été élaborées avec soin. À quels enjeux répondait leur fabrication
? Comment s’interroger sur leurs significations et leurs usages ? Quel
éclairage apportent-elles à l’histoire de l’Éthiopie et de ses relations avec
le monde extérieur ? L’auteur retrace les modalités d’appropriation de la
photographie à l’aide de sources écrites éthiopiennes et européennes. Les
clichés sont mis en perspective avec d’autres images, comme des peintures
d’église, des timbres-poste ou des pièces de monnaie. L’ensemble témoigne des
recherches menées à la cour sur la forme, les supports et les usages des
images à des fins politiques, au gré des innovations techniques. Ces documents
comptent parmi les réponses apportées par la royauté aux bouleversements
engendrés par le triomphe de la colonisation européenne sur le continent
africain. À l’heure où l’Europe exporte ses médias et ses imaginaires dans le
reste du monde, ils révèlent la souveraineté politique du pays et une
idéologie royale relayée tant par l’écrit que par l’iconographie. Souverain
modernisateur, Ménélik II revendique aussi une ascendance salomonide trois
fois millénaire. Féru de nouvelles techniques, il met l’image au service du
mythe.
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