- EAN13
- 9791030415360
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 22/04/2021
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Dans ce recueil d’une centaine de courts poèmes en vers libres et au style
acéré, Gérard Berréby aborde les grandes thématiques de notre temps : la
nature et sa destruction par les hommes ou encore la rage politique contre une
société aseptisée, société qui forme un homme nihiliste, cynique ou bêtement
consommateur. Mais le passé, la mémoire et l’histoire affleurent eux aussi, et
notamment à travers la thématique de l’exil. L’“anxiété du départ” hante ces
vers comme un spectre menaçant. Puis, bientôt, les marges parviennent au
centre. Des exclus de toutes sortes surgissent çà et là : drogués, migrants,
mais aussi poètes et prophètes. Les vers de ce recueil sont peuplés de ces
figures d’exilés, de corps et de cœur. Ce que l’auteur nomme “La Banlieue du
monde”. Parfois inspirés de faits divers, ces vers poussent également à une
réflexion sur la langue, le langage et l’écriture, ainsi que sur la paralysie
de la parole. L’homme contemporain se voit privé de l’imaginaire langagier ou
oppressé par la langue du pouvoir. Quant à l’amour et à l’érotisme, ils
distillent une once de clarté, introduisent quelques touches de lumière dans
ce tableau plongé dans la pénombre. Leur rareté en décuple la force : une «
aurore sans fin » serait-elle possible ?Parution en parallèle de Comme une
neptune chez Art & Fiction à Lausanne. Né en 1950, Gérard Berréby fonde les
éditions Allia en 1982, dont le catalogue compte aujourd'hui plus de 700
titres. En 1985, il établit l'édition des Documents relatifs à la fondation de
l'Internationale situationniste puis publie les œuvres de Leopardi, dont le
Zibaldone. Il a publié deux recueils de poésies, Stations des profondeurs et
Joker & Mat. Fin 2014, a paru Rien n’est fini, tout commence, volume
d'entretiens avec Raoul Vaneigem. Gérard Berréby a également une activité de
plasticien.
acéré, Gérard Berréby aborde les grandes thématiques de notre temps : la
nature et sa destruction par les hommes ou encore la rage politique contre une
société aseptisée, société qui forme un homme nihiliste, cynique ou bêtement
consommateur. Mais le passé, la mémoire et l’histoire affleurent eux aussi, et
notamment à travers la thématique de l’exil. L’“anxiété du départ” hante ces
vers comme un spectre menaçant. Puis, bientôt, les marges parviennent au
centre. Des exclus de toutes sortes surgissent çà et là : drogués, migrants,
mais aussi poètes et prophètes. Les vers de ce recueil sont peuplés de ces
figures d’exilés, de corps et de cœur. Ce que l’auteur nomme “La Banlieue du
monde”. Parfois inspirés de faits divers, ces vers poussent également à une
réflexion sur la langue, le langage et l’écriture, ainsi que sur la paralysie
de la parole. L’homme contemporain se voit privé de l’imaginaire langagier ou
oppressé par la langue du pouvoir. Quant à l’amour et à l’érotisme, ils
distillent une once de clarté, introduisent quelques touches de lumière dans
ce tableau plongé dans la pénombre. Leur rareté en décuple la force : une «
aurore sans fin » serait-elle possible ?Parution en parallèle de Comme une
neptune chez Art & Fiction à Lausanne. Né en 1950, Gérard Berréby fonde les
éditions Allia en 1982, dont le catalogue compte aujourd'hui plus de 700
titres. En 1985, il établit l'édition des Documents relatifs à la fondation de
l'Internationale situationniste puis publie les œuvres de Leopardi, dont le
Zibaldone. Il a publié deux recueils de poésies, Stations des profondeurs et
Joker & Mat. Fin 2014, a paru Rien n’est fini, tout commence, volume
d'entretiens avec Raoul Vaneigem. Gérard Berréby a également une activité de
plasticien.
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