- EAN13
- 9782896157341
- Éditeur
- "Alire"
- Date de publication
- 26/08/2010
- Collection
- Romans
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
« Il y a trois sortes de dragons. Tous crachent du venin, mais les effets
varient. Le venin des colossi tue immédiatement, celui des minusi paralyse.
Quant à celui des sourni, il brûle comme de l’acide… » Celle qui parle
s’appelle Deirdra. Enfant, elle a échappé de peu aux terribles créatures ;
orpheline, elle a été recueillie par un maître-dragon et, dès qu’elle l’a pu,
c’est ce qu’elle est devenue : une tueuse de dragons. Mal embouchée, têtue,
le visage balafré, Deirdra ne possède que son épée pour terrasser l’ennemi et
ses dagues pour demeurer en vie. Et quand elle en a, elle troque tout son or
contre de la dragonne, cette drogue grâce à laquelle les tueurs de dragon
voient leur courage décuplé, oublient leurs douleurs et supportent leur
marginalité au sein de ce royaume pourri qu’est l’Austrion. Or, c’est connu
qu’on meurt jeune quand on pourchasse les monstres, et la vie peut être encore
plus courte quand la soldatesque nous suspecte – à tort ! – d’avoir assassiné
des devineresses, ces folles qui ont prédit à Deirdra que le bonheur serait à
sa portée lorsque la quête d’Ubad, le premier tueur de dragons, serait
achevée. « Voilà une prédiction pour le moins ridicule ! » pense la tueuse,
qui ne voit guère comment sortir vivante du pétrin dans lequel elle est
embourbée… et ne peut croire à la venue d’un jour où il ne resterait plus de
dragons à tuer ! PRIX AURORA/BORÉAL 2011 PRIX JACQUES-BROSSARD 2011
varient. Le venin des colossi tue immédiatement, celui des minusi paralyse.
Quant à celui des sourni, il brûle comme de l’acide… » Celle qui parle
s’appelle Deirdra. Enfant, elle a échappé de peu aux terribles créatures ;
orpheline, elle a été recueillie par un maître-dragon et, dès qu’elle l’a pu,
c’est ce qu’elle est devenue : une tueuse de dragons. Mal embouchée, têtue,
le visage balafré, Deirdra ne possède que son épée pour terrasser l’ennemi et
ses dagues pour demeurer en vie. Et quand elle en a, elle troque tout son or
contre de la dragonne, cette drogue grâce à laquelle les tueurs de dragon
voient leur courage décuplé, oublient leurs douleurs et supportent leur
marginalité au sein de ce royaume pourri qu’est l’Austrion. Or, c’est connu
qu’on meurt jeune quand on pourchasse les monstres, et la vie peut être encore
plus courte quand la soldatesque nous suspecte – à tort ! – d’avoir assassiné
des devineresses, ces folles qui ont prédit à Deirdra que le bonheur serait à
sa portée lorsque la quête d’Ubad, le premier tueur de dragons, serait
achevée. « Voilà une prédiction pour le moins ridicule ! » pense la tueuse,
qui ne voit guère comment sortir vivante du pétrin dans lequel elle est
embourbée… et ne peut croire à la venue d’un jour où il ne resterait plus de
dragons à tuer ! PRIX AURORA/BORÉAL 2011 PRIX JACQUES-BROSSARD 2011
S'identifier pour envoyer des commentaires.