- EAN13
- 9782815920728
- Éditeur
- Editions de l'Aube
- Date de publication
- 20/10/2016
- Collection
- L'Aube territoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Georges Meyer-Heine a écrit Au-delà de l’urbanisme en 1967 dont la première
édition a paru au tout début de 1968. Les « événements » de mai ont mis dans
l’ombre l’ouvrage de cet architecte et urbaniste, alors au sommet de sa
carrière au ministère chargé de l’Urbanisme. Au moment où dominait encore la
Charte d’Athènes, le livre développait des idées assez décalées en regard du
credo machiniste de cette doctrine. Certes il reprend les grandes catégories
de la charte : l’habitat, le travail, les loisirs et la circulation ; mais
cette dernière, encore plus que les autres notions, y trouve, à travers le
terme d’échange, une interprétation beaucoup plus riche. À la mobilité des
biens et des personnes, l’idée d’échange ajoute en effet une épaisseur
culturelle qui annonce la conclusion de Georges Meyer-Heine présentant
l’urbanisme, non comme une technique, mais comme un humanisme. Nombre de ses
analyses et recommandations sont d’une étonnante modernité et montrent comment
on aurait pu bâtir la ville autrement.Georges Meyer-Heine (1905-1984),
architecte et urbaniste. Il a contribué à la création de l’Institut
d’aménagement régional (université d’Aix-Marseille), dont il a fortement
inspiré l’enseignement et la recherche.
édition a paru au tout début de 1968. Les « événements » de mai ont mis dans
l’ombre l’ouvrage de cet architecte et urbaniste, alors au sommet de sa
carrière au ministère chargé de l’Urbanisme. Au moment où dominait encore la
Charte d’Athènes, le livre développait des idées assez décalées en regard du
credo machiniste de cette doctrine. Certes il reprend les grandes catégories
de la charte : l’habitat, le travail, les loisirs et la circulation ; mais
cette dernière, encore plus que les autres notions, y trouve, à travers le
terme d’échange, une interprétation beaucoup plus riche. À la mobilité des
biens et des personnes, l’idée d’échange ajoute en effet une épaisseur
culturelle qui annonce la conclusion de Georges Meyer-Heine présentant
l’urbanisme, non comme une technique, mais comme un humanisme. Nombre de ses
analyses et recommandations sont d’une étonnante modernité et montrent comment
on aurait pu bâtir la ville autrement.Georges Meyer-Heine (1905-1984),
architecte et urbaniste. Il a contribué à la création de l’Institut
d’aménagement régional (université d’Aix-Marseille), dont il a fortement
inspiré l’enseignement et la recherche.
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