- EAN13
- 9782759831814
- Éditeur
- EDP sciences
- Date de publication
- 14/09/2023
- Collection
- PROfil
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782759831814
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
40.99
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Papier - EDP sciences 59,00
L’histoire forestière est une succession de modes sylvicoles aux origines à la
fois financières, techniques et politiques, mais malheureusement trop peu
souvent scientifiques. Il y a une trentaine d’années, apparaissait en France
une nouvelle sylviculture dite « proche de la nature » ou « irrégulière et
mélangée », venue des pays germaniques et des Carpates. Elle suscita des
discussions animées entre forestiers et des initiatives variées sur le
terrain. Les grandes tempêtes de 1999 jouèrent ensuite un rôle favorable dans
l’avancée de cette réflexion sylvicole. Ce livre dresse un premier bilan des
réalisations sylvicoles « proches de la nature », principalement à l’échelle
européenne. S’appuyant sur les définitions scientifiques et les résultats de
la Recherche forestière en matière de fonctionnement des écosystèmes des
forêts anciennes à forte naturalité, l’auteur, Marie-Stella DUCHIRON, analyse
les résultats de terrain d’une sylviculture « en futaie irrégulière » au bout
de trente ans. Les constats sont sans équivoque : les exemples de réalisations
de terrain ont glissé d’une bonne intention de départ vers une réalité de
futaie très claire, à couvert discontinu et à structure verticale quasi
régulière. Les forêts concernées encourent des risques écologiques importants,
surtout à une époque d’épisodes sévères de modifications climatiques –
sécheresses, températures extrêmes – et d’incendies forestiers... Finalement
ce sont des risques économiques que doivent supporter les propriétaires
forestiers. Face à tous ces aléas, il n’y a qu’une solution : imiter les
forêts anciennes à haute naturalité et fondre sa sylviculture dans une nature
sauvage. Seule la sylviculture d’écosystème, ou sylviculture sauvage, peut
préserver les écosystèmes forestiers. Elle respecte et favorise une forte
densité naturelle des arbres, une structure verticale étagée et le maintien
d’arbres de très gros diamètres qui forment la charpente de la forêt, et
intègre la grande faune dont le rôle écologique n’est plus à démontrer. La
fonction économique est ainsi assurée au propriétaire forestier, pour le long
terme.
fois financières, techniques et politiques, mais malheureusement trop peu
souvent scientifiques. Il y a une trentaine d’années, apparaissait en France
une nouvelle sylviculture dite « proche de la nature » ou « irrégulière et
mélangée », venue des pays germaniques et des Carpates. Elle suscita des
discussions animées entre forestiers et des initiatives variées sur le
terrain. Les grandes tempêtes de 1999 jouèrent ensuite un rôle favorable dans
l’avancée de cette réflexion sylvicole. Ce livre dresse un premier bilan des
réalisations sylvicoles « proches de la nature », principalement à l’échelle
européenne. S’appuyant sur les définitions scientifiques et les résultats de
la Recherche forestière en matière de fonctionnement des écosystèmes des
forêts anciennes à forte naturalité, l’auteur, Marie-Stella DUCHIRON, analyse
les résultats de terrain d’une sylviculture « en futaie irrégulière » au bout
de trente ans. Les constats sont sans équivoque : les exemples de réalisations
de terrain ont glissé d’une bonne intention de départ vers une réalité de
futaie très claire, à couvert discontinu et à structure verticale quasi
régulière. Les forêts concernées encourent des risques écologiques importants,
surtout à une époque d’épisodes sévères de modifications climatiques –
sécheresses, températures extrêmes – et d’incendies forestiers... Finalement
ce sont des risques économiques que doivent supporter les propriétaires
forestiers. Face à tous ces aléas, il n’y a qu’une solution : imiter les
forêts anciennes à haute naturalité et fondre sa sylviculture dans une nature
sauvage. Seule la sylviculture d’écosystème, ou sylviculture sauvage, peut
préserver les écosystèmes forestiers. Elle respecte et favorise une forte
densité naturelle des arbres, une structure verticale étagée et le maintien
d’arbres de très gros diamètres qui forment la charpente de la forêt, et
intègre la grande faune dont le rôle écologique n’est plus à démontrer. La
fonction économique est ainsi assurée au propriétaire forestier, pour le long
terme.
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