- EAN13
- 9782705922849
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 1989
- Collection
- Économie en liberté
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Technopolis
Crises urbaines et innovations municipales
Jean-Pierre Gaudin
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Économie en liberté
Livre numérique
La crise actuelle de la ville est en particulier le fruit de réalisations
bâclées et d’un urbanisme tout juste octroyé. Aujourd’hui cependant, des
formes de négociations contractuelles se développent et dessinent des
perspectives nouvelles. Elles valorisent la multiplicité des points de vue et
font place aux initiatives municipales. Faut-il croire ceux qui y voient la
chance d’une modernisation politique et d’une catalyse des énergies locales ?
Dès l’orée du siècle, lorsque les communes commencent d’être affrontées à la
gestion de la ville moderne, le souci de l’efficacité croise d’emblée
l’ambition de refaire la société « par le bas ». Le développement urbain
gagnerait à s’enraciner dans un réseau local d’initiatives, de liens et de
solidarités. Quelle est donc cette prégnance du sentiment local dans notre
imaginaire politique ? Il fallait examiner comment affiliations et obligations
peuvent s’actualiser dans le temps, et pourquoi aux perfectionnements
gestionnaires répond une volonté toujours renouvelée d’enracinement. A quelles
fins, en somme, la technique et la « Polis » cherchent-elles à se conjuguer ?
L’analyse du municipalisme, dans ses figures historiques et contemporaines,
révèle ainsi les implications profondes mais également les paradoxes des
innovations actuelles. L’adaptation des services urbains à la diversité des
attentes conduit en effet à l’affaiblissement des références qui donnaient
sens à l’action collective. Et l’appel élargi à l’opinion publique se résume
trop souvent au dialogue avec les nouvelles « technélites ».
bâclées et d’un urbanisme tout juste octroyé. Aujourd’hui cependant, des
formes de négociations contractuelles se développent et dessinent des
perspectives nouvelles. Elles valorisent la multiplicité des points de vue et
font place aux initiatives municipales. Faut-il croire ceux qui y voient la
chance d’une modernisation politique et d’une catalyse des énergies locales ?
Dès l’orée du siècle, lorsque les communes commencent d’être affrontées à la
gestion de la ville moderne, le souci de l’efficacité croise d’emblée
l’ambition de refaire la société « par le bas ». Le développement urbain
gagnerait à s’enraciner dans un réseau local d’initiatives, de liens et de
solidarités. Quelle est donc cette prégnance du sentiment local dans notre
imaginaire politique ? Il fallait examiner comment affiliations et obligations
peuvent s’actualiser dans le temps, et pourquoi aux perfectionnements
gestionnaires répond une volonté toujours renouvelée d’enracinement. A quelles
fins, en somme, la technique et la « Polis » cherchent-elles à se conjuguer ?
L’analyse du municipalisme, dans ses figures historiques et contemporaines,
révèle ainsi les implications profondes mais également les paradoxes des
innovations actuelles. L’adaptation des services urbains à la diversité des
attentes conduit en effet à l’affaiblissement des références qui donnaient
sens à l’action collective. Et l’appel élargi à l’opinion publique se résume
trop souvent au dialogue avec les nouvelles « technélites ».
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