- EAN13
- 9782402196758
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Debresse Romans)
- Date de publication
- 1958
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Sur les côtes d’Afrique, le débarquement s’était effectué normalement et en
bon ordre. On n’y croyait presque plus. Pourtant, la radio clandestine « Les
Français parlent aux Français » ne se lassait pas de nous faire espérer. Et,
par un beau dimanche tout bleu, du ciel on vit descendre des milliers d
’hommes-oiseaux qui se balançaient dans l’air comme des pantins disloqués sous
d’énormes corolles. La mer avait su garder son secret, et pour elle aussi
l’heure H avait sonné. L’allégresse se lisait sur tous les visages depuis si
longtemps fermés et durcis. On se doutait pourtant que la lutte serait plus
âpre encore, mais les Alliés étaient là, et on était prêt à se battre. Seules
les grandes villes devaient fatalement être visées par l’aviation ennemie.
Aussi bon nombre de citadins, dont la présence n’était pas absolument
indispensable en ville, se réfugiaient avec leurs familles dans les campagnes
les plus proches… Dans cette atmosphère survoltée, qui exacerbait
sournoisement la chair et l’esprit, l’amour allait déchaîner un torrent de
passions…
bon ordre. On n’y croyait presque plus. Pourtant, la radio clandestine « Les
Français parlent aux Français » ne se lassait pas de nous faire espérer. Et,
par un beau dimanche tout bleu, du ciel on vit descendre des milliers d
’hommes-oiseaux qui se balançaient dans l’air comme des pantins disloqués sous
d’énormes corolles. La mer avait su garder son secret, et pour elle aussi
l’heure H avait sonné. L’allégresse se lisait sur tous les visages depuis si
longtemps fermés et durcis. On se doutait pourtant que la lutte serait plus
âpre encore, mais les Alliés étaient là, et on était prêt à se battre. Seules
les grandes villes devaient fatalement être visées par l’aviation ennemie.
Aussi bon nombre de citadins, dont la présence n’était pas absolument
indispensable en ville, se réfugiaient avec leurs familles dans les campagnes
les plus proches… Dans cette atmosphère survoltée, qui exacerbait
sournoisement la chair et l’esprit, l’amour allait déchaîner un torrent de
passions…
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