Dire les Cévennes : mille ans de témoignages
EAN13
9782402065207
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Presses du Languedoc)
Date de publication
Collection
Patrimoine
Langue
français
Langue d'origine
français
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Dire les Cévennes : mille ans de témoignages

FeniXX réédition numérique (Presses du Languedoc)

Patrimoine

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402065207
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    8.99

  • Aide EAN13 : 9782402398534
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    8.99
En août 1994, le Club Cévenol fête ses cent ans. Rares sont les associations à
pouvoir se vanter d’une telle vitalité. Pour saluer ce centenaire qui est en
même temps une affirmation de dynamisme et d’ouverture, nous avons voulu un
ouvrage à la hauteur de la commémoration. D’où l’idée de ce livre, œuvre
collective, qui, en 320 pages regroupant les textes de près de cent quatre-
vingts auteurs, retrace l’extraordinaire place que les Cévennes occupent
depuis plus de dix siècles dans l’imaginaire collectif. Peu de pays ont, en
effet, autant inspiré voyageurs, historiens, poètes et écrivains, preuve que
les Cévennes incarnent depuis toujours ce lieu magique auquel, Cévenols
d’origine ou d’adoption, nous sommes si profondément attachés. De Jules César
et Sidoine Apollinaire à Thomas Platter, d’Abraham Mazel et Antoine Court à
Arthur Young, de Stendhal et Michelet à R.L. Stevenson, d’André Chamson et Max
Olivier Lacamp à Jean Pierre Chabrol, Jean Carrière et Adrienne Durand Tullou,
l’ouvrage retrace en vingt-trois parties thématiques (soie, protestantisme,
tradition orale, vie quotidienne, Résistance, exode rural…) cet immense
panorama de la mémoire cévenole qui, écrit Philippe Joutard, « ne signifie en
aucune façon un enlisement dans un passé révolu et la nostalgie d’un âge d’or
qui compenserait un présent morose et un avenir sombre. Bien au contraire. » À
l’instar de Paul Arnal qui « avait pressenti la fin d’une civilisation
cévenole, mais se refusait de croire à la mort des Cévennes », Philippe
Joutard souligne que « le principal obstacle à la survie de nos montagnes ne
réside pas dans la fragilité de leur économie, mais dans la perte de confiance
et de découragement de certains de leurs habitants. » Et, ajoute-t-il avec
force, « le meilleur moyen de combattre ces sentiments, c’est encore de
rappeler les victoires impossibles obtenues dans le passé ». En cela, « Dire
les Cévennes n’est pas un mausolée pour un pays défunt, c’est une mémoire pour
demain ».
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