L'attente sous les armes, Ou La drôle de guerre
EAN13
9782307329008
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Jérôme Martineau)
Date de publication
Collection
Souvenirs et documents sur la Troisième République
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'attente sous les armes

Ou La drôle de guerre

FeniXX réédition numérique (Jérôme Martineau)

Souvenirs et documents sur la Troisième République

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782307329008
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    8.99

  • Aide EAN13 : 9782307662334
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    8.99
Marcel-Edmond Naegelen est né le 17 janvier 1892, à Belfort, de parents
alsaciens qui avaient quitté leur province annexée pour rester Français. Après
ses études au lycée de Belfort et à l’École normale supérieure de Saint-Cloud,
il est immédiatement mobilisé, dans l’infanterie, le 1er août 1914. Il
participe aux batailles de Champagne, de Verdun, d’Alsace. Il est blessé le 25
septembre 1915, au Mont-Sans-Nom ; il est décoré de la Croix de guerre et de
la Médaille militaire ; et il termine la guerre comme sergent. De 1920 à 1939,
il sera professeur de lettres à l’École normale de Strasbourg. Socialiste
depuis 1910, il entre dans la vie politique active, en 1925, comme conseiller
municipal et adjoint au maire de Strasbourg. Candidat au Conseil général du
Bas-Rhin, il bat, contre toute attente, le conseiller sortant Karl Roos, chef
des autonomistes. Par contre, il ne réussit pas à faire triompher les couleurs
de son parti aux élections législatives. Le 1er septembre 1939, la ville de
Strasbourg étant évacuée, il est chargé, par le Gouvernement, de veiller à
l’installation de ses compatriotes en Dordogne, puis dans l’Indre et une
partie de la Charente. Il accomplit, à la satisfaction de tous, une tâche
énorme et difficile. En 1940, il reste à Périgueux, où il a maintenu une «
Mairie de Strasbourg » et, dès le mois de décembre, il entre dans la
Résistance. Nommé délégué à l’Assemblée consultative provisoire de 1944, il
est élu député du Bas-Rhin en 1945. En janvier 1946, M. Gouin lui confie le
portefeuille de l’Éducation nationale. Il le gardera sous les gouvernements
qui suivront : ceux de MM. Bidault, Blum, Ramadier et Robert Schuman. C’est le
cabinet Schuman qui, répondant à de nombreuses sollicitations, le nomme
Gouverneur général de l’Algérie en janvier 1948. À Alger, il entreprend de
réaliser des réformes, réalise celles qui dépendent de lui, mais ne peut
malheureusement faire aboutir celles qui dépendent du Parlement et du
Gouvernement. En avril 1951, il reprend sa place au Palais-Bourbon, où,
orateur écouté, jouissant de l’estime et de la sympathie unanimes, il prend
part à tous les grands débats. Aux élections législatives de 1951, il devient
député des Basses-Alpes. Candidat, en décembre 1953 à la Présidence de la
République, il frôle le succès avant d’être battu, au treizième tour de
scrutin, par M. René Coty. Le Congrès tient à lui manifester son respect :
tous les sénateurs et députés debout, l’applaudissent.
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