- EAN13
- 9782307217565
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Jean-Claude Simoën)
- Date de publication
- 1977
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Parlementaire français de longue date, militant socialiste de toujours,
Résistant de la première heure, Juif sans plus d’arrogance que de honte, Jean-
Pierre Bloch a préféré attendre le tiers d’un siècle pour livrer son
témoignage personnel sur la Seconde Guerre mondiale. C’est, sans doute, qu’un
tel recul de l’Histoire restait indispensable pour que sa part de vérité soit
entendue sans choquer. Venant après des centaines d’autres ouvrages, son récit
rend un son extrêmement différent peut-être, parce que ce témoin exceptionnel
fut d’abord un acteur de premier plan. Engagé volontaire dans l’armée
française, en renonçant aux privilèges de son mandat, il raconte les héroïques
combats d’arrière-garde des troupes, autant que l’impéritie de leurs chefs.
Participant à la constitution des réseaux de Résistance, il souligne leurs
liens précoces avec les partis politiques, sans dissimuler leurs maladresses.
Visiteur de Léon Blum en prison, puis interné lui-même, il rapporte des camps
— et des filières d’évasion — un souvenir chargé de tendresse et de solidarité
juvénile. Ancien collègue des plus importantes figures de la Collaboration, il
en offre une image, où la sottise et la lâcheté l’emportent généralement sur
la malveillance, mais qui garde parfois une étonnante chaleur humaine. De la
zone dite "libre" à Londres et à Alger, il montre sans complaisance les
difficultés de communication et les querelles de personnes, entre des hommes
qui n’étaient que des hommes, même s’ils étaient souvent de grands hommes.
Résistant de la première heure, Juif sans plus d’arrogance que de honte, Jean-
Pierre Bloch a préféré attendre le tiers d’un siècle pour livrer son
témoignage personnel sur la Seconde Guerre mondiale. C’est, sans doute, qu’un
tel recul de l’Histoire restait indispensable pour que sa part de vérité soit
entendue sans choquer. Venant après des centaines d’autres ouvrages, son récit
rend un son extrêmement différent peut-être, parce que ce témoin exceptionnel
fut d’abord un acteur de premier plan. Engagé volontaire dans l’armée
française, en renonçant aux privilèges de son mandat, il raconte les héroïques
combats d’arrière-garde des troupes, autant que l’impéritie de leurs chefs.
Participant à la constitution des réseaux de Résistance, il souligne leurs
liens précoces avec les partis politiques, sans dissimuler leurs maladresses.
Visiteur de Léon Blum en prison, puis interné lui-même, il rapporte des camps
— et des filières d’évasion — un souvenir chargé de tendresse et de solidarité
juvénile. Ancien collègue des plus importantes figures de la Collaboration, il
en offre une image, où la sottise et la lâcheté l’emportent généralement sur
la malveillance, mais qui garde parfois une étonnante chaleur humaine. De la
zone dite "libre" à Londres et à Alger, il montre sans complaisance les
difficultés de communication et les querelles de personnes, entre des hommes
qui n’étaient que des hommes, même s’ils étaient souvent de grands hommes.
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