- EAN13
- 9782307040880
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Entente)
- Date de publication
- 1980
- Collection
- Chroniques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
1940, pour la grande majorité des Français, est l’année de l’invasion
allemande et de la débâcle. Pour certains, 1940 est aussi l’année de la guerre
contre le Siam. Paul Esmérian a vécu cette guerre dans les jungles
indochinoises. La première partie de son Journal – griffonné dans un style
souvent télégraphique, sur des feuilles de papier de fortune – reconstitue la
vie quotidienne des hommes qui subissent cette « drôle de guerre » aux confins
du Cambodge où, aujourd’hui, le peuple khmer agonise. À l’arrivée des Japonais
à Saigon, il part pour les Philippines. Peu après, Pearl Harbor est attaqué et
les Philippines envahies par les Japonais. Sympathisant gaulliste, il est
interné à Santo Tomas. Dans cette deuxième partie du Journal, par touches
rapides et simples, Paul Esmérian redonne aux femmes, enfants et hommes de
Santo Tomas, cette troisième dimension qui les fait revivre. Participant
quotidiennement aux drames et aux joies, aux travaux et aux distractions du
camp, aux espoirs et aux angoisses des internés qui attendent, il a su
transcrire dans son Journal leur authenticité.
allemande et de la débâcle. Pour certains, 1940 est aussi l’année de la guerre
contre le Siam. Paul Esmérian a vécu cette guerre dans les jungles
indochinoises. La première partie de son Journal – griffonné dans un style
souvent télégraphique, sur des feuilles de papier de fortune – reconstitue la
vie quotidienne des hommes qui subissent cette « drôle de guerre » aux confins
du Cambodge où, aujourd’hui, le peuple khmer agonise. À l’arrivée des Japonais
à Saigon, il part pour les Philippines. Peu après, Pearl Harbor est attaqué et
les Philippines envahies par les Japonais. Sympathisant gaulliste, il est
interné à Santo Tomas. Dans cette deuxième partie du Journal, par touches
rapides et simples, Paul Esmérian redonne aux femmes, enfants et hommes de
Santo Tomas, cette troisième dimension qui les fait revivre. Participant
quotidiennement aux drames et aux joies, aux travaux et aux distractions du
camp, aux espoirs et aux angoisses des internés qui attendent, il a su
transcrire dans son Journal leur authenticité.
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