- EAN13
- 9782259232104
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Plon)
- Date de publication
- 1977
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
À travers trois années de son journal — 1968, 1969, 1970 — Michel Droit nous
livre un témoignage inédit, et souvent capital, sur une période
particulièrement riche et décisive de notre histoire contemporaine. C'est, en
effet, cette forme qu'il a choisie afin de révéler, notamment, le contenu des
nombreux entretiens privés qu'il eut avec le général de Gaulle durant les
événements de mai-juin 1968, avant le référendum d'avril 1969 et, finalement,
à Colombey, au printemps et durant l'été 1970. Ainsi, apparaissent, tour à
tour, plusieurs de Gaulle, tels qu'ils n'avaient jamais été décrits sous la
plume d'un témoin direct : à la fois présent et absent par rapport aux drames
qui se déroulent autour de lui, déterminé et désabusé, aimant causer de tout
au soir d'une journée de travail ; enfin, à la Boisserie, gentilhomme-
campagnard et observateur détaché des choses avec lesquelles il n'a plus rien
de commun. On fait aussi, pour la première fois, connaissance d'une Mme de
Gaulle complètement étrangère à Tante Yvonne. Mais beaucoup d'hommes
responsables de notre destin surgissent également, au hasard de ces pages,
sous un jour inattendu : Georges Pompidou parlant, en juin 1968, de ses
désaccords avec le Général sur la participation et du traitement
chimiothérapique qu'il subit déjà ; Valéry Giscard d'Estaing s'inquiétant, au
début de cette même année, de la prochaine élection présidentielle, seulement
prévue pour 1972, et critiquant les tendances à la démagogie de J.-J.S.-S.,
etc. François Mauriac, André Malraux, de nombreux écrivains et artistes sont
les autres personnages de cette chronique originale de notre temps. Pourquoi
Les feux du crépuscule ? Parce que, écrit Michel Droit, durant ces années
1968, 1969, 1970 : J'ai parfois cru deviner, entre les rayons et les ombres de
l'actualité, comme les feux d'un crépuscule.
livre un témoignage inédit, et souvent capital, sur une période
particulièrement riche et décisive de notre histoire contemporaine. C'est, en
effet, cette forme qu'il a choisie afin de révéler, notamment, le contenu des
nombreux entretiens privés qu'il eut avec le général de Gaulle durant les
événements de mai-juin 1968, avant le référendum d'avril 1969 et, finalement,
à Colombey, au printemps et durant l'été 1970. Ainsi, apparaissent, tour à
tour, plusieurs de Gaulle, tels qu'ils n'avaient jamais été décrits sous la
plume d'un témoin direct : à la fois présent et absent par rapport aux drames
qui se déroulent autour de lui, déterminé et désabusé, aimant causer de tout
au soir d'une journée de travail ; enfin, à la Boisserie, gentilhomme-
campagnard et observateur détaché des choses avec lesquelles il n'a plus rien
de commun. On fait aussi, pour la première fois, connaissance d'une Mme de
Gaulle complètement étrangère à Tante Yvonne. Mais beaucoup d'hommes
responsables de notre destin surgissent également, au hasard de ces pages,
sous un jour inattendu : Georges Pompidou parlant, en juin 1968, de ses
désaccords avec le Général sur la participation et du traitement
chimiothérapique qu'il subit déjà ; Valéry Giscard d'Estaing s'inquiétant, au
début de cette même année, de la prochaine élection présidentielle, seulement
prévue pour 1972, et critiquant les tendances à la démagogie de J.-J.S.-S.,
etc. François Mauriac, André Malraux, de nombreux écrivains et artistes sont
les autres personnages de cette chronique originale de notre temps. Pourquoi
Les feux du crépuscule ? Parce que, écrit Michel Droit, durant ces années
1968, 1969, 1970 : J'ai parfois cru deviner, entre les rayons et les ombres de
l'actualité, comme les feux d'un crépuscule.
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