- EAN13
- 9782246861355
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 02/11/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782246861355
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Contre-attaquer à contre-courant : Philippe Sollers ne recule décidément
devant aucun obstacle. Ni décliniste, ni souverainiste, ni communautariste, ni
péguyste, ni laicard, ni populiste, ce livre en forme de discussions avec
Franck Nouchi ne prétend rien moins que de redonner toute sa place – la
première – à la littérature.
Seize ans après la parution de La France moisie, dans les colonnes du Monde,
Sollers joue au ping-pong. En tout, treize parties, treize conversations, qui
ont eu lieu du 27 octobre 2015 au 25 mars 2016, au gré d’une actualité
particulièrement dense.
Idéologues et commentateurs de tous poils, à l’omniprésence médiatique
arrogante, en prennent évidemment pour leur grade. Mais, l’essentiel est
ailleurs. « C’est le passé qu’il faut redéfinir, dit-il. Dans ce présent
instantané, il est en danger. Les morts eux-mêmes sont très en danger parce
qu’il est arrivé quelque chose au temps. Hamlet dirait que le temps est sorti
de ses gonds. Il y avait quelque chose de pourri au royaume de Danemark ? Il y
a quelque chose de maintenant suffocant dans la République française. Il faut
changer la répartition passé-présent-avenir. Puisque le présent est devenu
instantané, il contamine le passé. Et quand le passé n’est plus vivant, il n’y
a plus non plus de futur. C’est pour ça que tout le monde a peur ! ».
Pessimiste, Sollers ? Tout au contraire. A rebours de l’esprit du temps, cette
contre-attaque est un message d’espoir. Dans trente ans, dans un siècle, les
lendemains se remettront à chanter.
devant aucun obstacle. Ni décliniste, ni souverainiste, ni communautariste, ni
péguyste, ni laicard, ni populiste, ce livre en forme de discussions avec
Franck Nouchi ne prétend rien moins que de redonner toute sa place – la
première – à la littérature.
Seize ans après la parution de La France moisie, dans les colonnes du Monde,
Sollers joue au ping-pong. En tout, treize parties, treize conversations, qui
ont eu lieu du 27 octobre 2015 au 25 mars 2016, au gré d’une actualité
particulièrement dense.
Idéologues et commentateurs de tous poils, à l’omniprésence médiatique
arrogante, en prennent évidemment pour leur grade. Mais, l’essentiel est
ailleurs. « C’est le passé qu’il faut redéfinir, dit-il. Dans ce présent
instantané, il est en danger. Les morts eux-mêmes sont très en danger parce
qu’il est arrivé quelque chose au temps. Hamlet dirait que le temps est sorti
de ses gonds. Il y avait quelque chose de pourri au royaume de Danemark ? Il y
a quelque chose de maintenant suffocant dans la République française. Il faut
changer la répartition passé-présent-avenir. Puisque le présent est devenu
instantané, il contamine le passé. Et quand le passé n’est plus vivant, il n’y
a plus non plus de futur. C’est pour ça que tout le monde a peur ! ».
Pessimiste, Sollers ? Tout au contraire. A rebours de l’esprit du temps, cette
contre-attaque est un message d’espoir. Dans trente ans, dans un siècle, les
lendemains se remettront à chanter.
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