- EAN13
- 9782246857006
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 02/05/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782246857006
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« Il y a 20 ans, le bio est entré massivement dans nos vies. Au départ, la
promesse tenait plutôt du projet néo-hippie. Qui aurait voulu se nourrir des
lentilles et betteraves, qui nous rappelaient les affreux plateaux repas de
nos cantines d’écoliers ? Qui aurait parié sur des hamburgers au tofu ?
Personne n’aurait proposé en fin de repas une tisane à ses invités, à part nos
grands-mères. Le bio, c’était une lubie réservée aux extrêmes : stars
américaines illuminées ou vieux babacools sur le retour. »
S.Q.
Malgré sa démocratisation, le bio suscite encore de la méfiance : prix
prohibitifs, produits importés de l’étranger, cahier des charges européens qui
tolère la présence résiduelle d’OGM… depuis que les géants de l’agro-
alimentaire ont pénétré ce marché plein de promesses, le bio semble être entré
en guerre contre lui-même. Et le consommateur est perdu. Comment faire la
différence entre les produits bio achetés chez Biocoop, Naturalia ou Carrefour
? Quelle réalité se cache derrière les tomates bio d’Espagne que nous
trouvons, même en hiver, sur les étals des grandes surfaces ? Comment sont-
elles cultivées ? Par qui ? Qu’est devenu le projet défendu par les pionniers
du bio qui, bien plus qu’une agriculture sans pesticide, voulaient une
économie fondée sur la transparence, respectueuse de la terre, des animaux et
des ouvriers agricoles ?
Des hangars de Rungis aux épiceries spécialisées, des fermes éthiques aux
cultures intensives d’Espagne, Stenka Quillet mène l’enquête dans les
coulisses du bio avec, comme horizon, cette question essentielle : quelle
société voulons-nous pour nous-même et nos enfants ?
promesse tenait plutôt du projet néo-hippie. Qui aurait voulu se nourrir des
lentilles et betteraves, qui nous rappelaient les affreux plateaux repas de
nos cantines d’écoliers ? Qui aurait parié sur des hamburgers au tofu ?
Personne n’aurait proposé en fin de repas une tisane à ses invités, à part nos
grands-mères. Le bio, c’était une lubie réservée aux extrêmes : stars
américaines illuminées ou vieux babacools sur le retour. »
S.Q.
Malgré sa démocratisation, le bio suscite encore de la méfiance : prix
prohibitifs, produits importés de l’étranger, cahier des charges européens qui
tolère la présence résiduelle d’OGM… depuis que les géants de l’agro-
alimentaire ont pénétré ce marché plein de promesses, le bio semble être entré
en guerre contre lui-même. Et le consommateur est perdu. Comment faire la
différence entre les produits bio achetés chez Biocoop, Naturalia ou Carrefour
? Quelle réalité se cache derrière les tomates bio d’Espagne que nous
trouvons, même en hiver, sur les étals des grandes surfaces ? Comment sont-
elles cultivées ? Par qui ? Qu’est devenu le projet défendu par les pionniers
du bio qui, bien plus qu’une agriculture sans pesticide, voulaient une
économie fondée sur la transparence, respectueuse de la terre, des animaux et
des ouvriers agricoles ?
Des hangars de Rungis aux épiceries spécialisées, des fermes éthiques aux
cultures intensives d’Espagne, Stenka Quillet mène l’enquête dans les
coulisses du bio avec, comme horizon, cette question essentielle : quelle
société voulons-nous pour nous-même et nos enfants ?
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