- EAN13
- 9782234109124
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Stock)
- Date de publication
- 1977
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Je ne me suis pas suicidée, pas assez jolie pour ça, je n'ai pas fait de
voyages, je n'ai pas eu de maladie grave. Je me suis contentée d'écrire ma vie
avec mon corps. Des pleins et des déliés. Ainsi parle Abigaïl... Une femme, un
homme. L'amour glisse de l'un à l'autre, versatile et véhément. Ils en rient,
ils en pleurent. Chacun pour soi. Abigaïl et Romain vivent désespérément sous
le signe du contretemps. Et, tour à tour, ils lancent leur complainte douce-
amère, lucide, souvent drôlatique. Leur amour déphasé est un ballet-poursuite
sur le pavé de Paris, d'où surgissent, fragiles ou redoutables, les figurants
de leur paysage quotidien. À trente-cinq ans, Abigaïl avait renoncé aux hommes
: c'est-à-dire qu'il y en avait beaucoup dans sa vie. Comment aurait-elle
pressenti que Romain, ce clown facétieux, pernicieux, aurait pour elle le
visage de l'amour et de la souffrance ? Comment Romain aurait-il su qu'un
jour, plus tard, Abigaïl lui manquerait de façon intolérable ? Vont-ils se
trouver ou se retrouver au détour du chemin où les ramène sans cesse le besoin
obsédant d'interroger leur passion ? Dans Viens, il y aura des hommes,
l'écriture se moque d'elle-même, cédant parfois au rêve et parfois au
calembour. Un livre impertinent, grave, acide, tendre, où les mots sont pris,
emportés dans une sorte de joute âpre et scintillante.
voyages, je n'ai pas eu de maladie grave. Je me suis contentée d'écrire ma vie
avec mon corps. Des pleins et des déliés. Ainsi parle Abigaïl... Une femme, un
homme. L'amour glisse de l'un à l'autre, versatile et véhément. Ils en rient,
ils en pleurent. Chacun pour soi. Abigaïl et Romain vivent désespérément sous
le signe du contretemps. Et, tour à tour, ils lancent leur complainte douce-
amère, lucide, souvent drôlatique. Leur amour déphasé est un ballet-poursuite
sur le pavé de Paris, d'où surgissent, fragiles ou redoutables, les figurants
de leur paysage quotidien. À trente-cinq ans, Abigaïl avait renoncé aux hommes
: c'est-à-dire qu'il y en avait beaucoup dans sa vie. Comment aurait-elle
pressenti que Romain, ce clown facétieux, pernicieux, aurait pour elle le
visage de l'amour et de la souffrance ? Comment Romain aurait-il su qu'un
jour, plus tard, Abigaïl lui manquerait de façon intolérable ? Vont-ils se
trouver ou se retrouver au détour du chemin où les ramène sans cesse le besoin
obsédant d'interroger leur passion ? Dans Viens, il y aura des hommes,
l'écriture se moque d'elle-même, cédant parfois au rêve et parfois au
calembour. Un livre impertinent, grave, acide, tendre, où les mots sont pris,
emportés dans une sorte de joute âpre et scintillante.
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