Paris allemand
EAN13
9782226380951
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Paris allemand

Albin Michel

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L'occupation de Paris, entre 1940 et 1944, est sans précédent dans l'histoire
de la ville, et sans équivalent dans le reste de l'Europe occupée. Au cours du
conflit, l'armée allemande a conquis huit capitales étrangères ; aucune ne
représentait une aussi vaste agglomération urbaine ; toutes, bien que
vassalisées, étaient demeurées la capitale de la nation asservie.
Mais, en France, la capitale provisoire, c'est Vichy. Paris n'est plus qu'une
énorme préfecture régionale. Comme l'occupant y a installé tous les services
qui lui permettent de régenter, d'abord la moitié, puis la totalité du pays,
Paris est devenu, en fait, la « capitale allemande de la France ». Sous ses
formes diverses, l'administration allemande est omniprésente et omni-
puissante. Rien ne peut être fait qu'elle n'ait décidé ou approuvé : salaires,
prix et rationnement des denrées, livres de classe, rédaction des journaux,
programmes de cinéma, mesures de voirie, etc.
Si Paris est demeurée une capitale, c'est celle des « collaborateurs » de
l'occupant, qui y paradent et y tiennent leurs meetings. C'est aussi la
capitale de la vie malsaine née de l'occupation, du marché noir, des profits
résultant de la spoliation des juifs, de la vénalité.
Les parisiens ne sont plus chez eux ; réduits à la portion congrue, leur
préoccupation obsédante est de trouver le pain quotidien, de lutter contre le
froid, de se vêtir décemment. Si la « vie parisienne » qui continue, si le
talent et le goût ont encore droit de cité, bien que l'occupant en soit le
véritable profiteur, la volonté de survivre de Paris s'affirme dans la
préservation de la santé des Parisiens et par la surprenante reprise de la
natalité.
Mais, surtout, en contrepoint de la vie officielle et de l'apparente léthargie
de la ville, toute une pensée, puis une action, se sont développées dans
l'ombre complice de la grande cité ; commencée par une fronde intellectuelle,
développée par les sabotages et les attentats, la « résistance » aboutira à un
soulèvement qui fera, à nouveau, de Paris libéré, la capitale de la France.
Mais cela, c'est le sujet du deuxième tome de cette étude.
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