- EAN13
- 9782213710952
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 09/05/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782213710952
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
13.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Fayard 26,00
Pierre-André Taguieff revient sur la récente séquence judéophobe, celle de la
période 2000-2018.
Les attentats djihadistes commis en France ont provoqué une prise de
conscience de la menace, d’une ampleur qui n’avait pas été nettement
pressentie, bien qu’annoncée par des signes inquiétants : dès 2001, l’auteur
avait donné une première analyse du phénomène émergent.
Il fallait donc redessiner le paysage et tenter de repenser la nouvelle
configuration antijuive, en perpétuelle métamorphose, dans laquelle se
rencontrent les extrémismes : complotisme, concurrence victimaire,
antisionisme radical, négationnisme et islamisation croissante des discours.
Pierre-André Taguieff retrace la généalogie, depuis 1967, de la haine des
Juifs telle qu’elle s’est idéologisée dans le monde arabo-musulman post-
nassérien. Cet imaginaire judéophobe s’est ancré en France, puis en Europe, à
compter de la seconde Intifada (2000), et se diffuse désormais massivement sur
les réseaux sociaux, dans un contexte marqué par la déstabilisation du Moyen-
Orient.
Dans l’espace politico-intellectuel français, la dernière vague judéophobe est
moins portée par les milieux nationalistes traditionnels que par des milieux
gauchistes et islamistes qui instrumentalisent et retournent contre les Juifs
(les « sionistes », disent-ils ordinairement) des représentations empruntées
à l’antiracisme, à l’anticolonialisme, à l’anti-impérialisme, à l’antifascisme
ou à la critique du communautarisme.
C’est cette configuration inédite, qu’il qualifie d’« islamo-gauchiste »
depuis le début des années 2000, que l’auteur prend pour objet de réflexion.
période 2000-2018.
Les attentats djihadistes commis en France ont provoqué une prise de
conscience de la menace, d’une ampleur qui n’avait pas été nettement
pressentie, bien qu’annoncée par des signes inquiétants : dès 2001, l’auteur
avait donné une première analyse du phénomène émergent.
Il fallait donc redessiner le paysage et tenter de repenser la nouvelle
configuration antijuive, en perpétuelle métamorphose, dans laquelle se
rencontrent les extrémismes : complotisme, concurrence victimaire,
antisionisme radical, négationnisme et islamisation croissante des discours.
Pierre-André Taguieff retrace la généalogie, depuis 1967, de la haine des
Juifs telle qu’elle s’est idéologisée dans le monde arabo-musulman post-
nassérien. Cet imaginaire judéophobe s’est ancré en France, puis en Europe, à
compter de la seconde Intifada (2000), et se diffuse désormais massivement sur
les réseaux sociaux, dans un contexte marqué par la déstabilisation du Moyen-
Orient.
Dans l’espace politico-intellectuel français, la dernière vague judéophobe est
moins portée par les milieux nationalistes traditionnels que par des milieux
gauchistes et islamistes qui instrumentalisent et retournent contre les Juifs
(les « sionistes », disent-ils ordinairement) des représentations empruntées
à l’antiracisme, à l’anticolonialisme, à l’anti-impérialisme, à l’antifascisme
ou à la critique du communautarisme.
C’est cette configuration inédite, qu’il qualifie d’« islamo-gauchiste »
depuis le début des années 2000, que l’auteur prend pour objet de réflexion.
S'identifier pour envoyer des commentaires.