- EAN13
- 9782100773947
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Sedes)
- Date de publication
- 1998
- Collection
- Regards sur l'histoire - Histoire contemporaine
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un siècle d'histoire industrielle en France (1880-1970)
Industrialisation et sociétés
Alain Beltran
FeniXX réédition numérique (Sedes)
Regards sur l'histoire - Histoire contemporaine
Livre numérique
L’industrialisation de la France entre 1880 et 1970 reste un phénomène
complexe qui ne se prête pas aux schémas réducteurs. Industrialisation sans
révolution a-t-on pu écrire. Il est vrai que les processus de modernisation
ont pris des chemins spécifiques dans un pays touché par la stagnation
démographique, une faible croissance urbaine et deux guerres mondiales.
Souvent l’on a décrit une France rétive au changement, frileuse. La
comparaison avec l’étranger a cependant ses limites car les différents pays
industrialisés n’ont pas fait de choix identiques. Toujours est-il que la
France industrielle, avec ses ingénieurs et ses ouvriers qualifiés, ses
banlieues inventives et ses secteurs de pointe mérite qu’on ne la caricature
pas. D’autant que depuis quelques années, l’historiographie s’est largement
renouvelée, soit par des travaux d’ampleur, soit par des thématiques
originales. Sans se réfugier encore une fois derrière la spécificité
française, il est évident que notre pays a répondu à sa façon aux nouveaux
défis de ce que l’on nomme pour simplifier la seconde révolution industrielle.
Celle-ci fut en fait un phénomène continu, contrasté selon les régions, inégal
selon les périodes. La France n’a pas manqué d’esprit d’entreprise : ses
dirigeants et ses cadres ont souvent fait preuve d’autorité et d’audace. La
formation des élites techniques comme l’adaptation du monde ouvrier brossent
en fait un tableau diversifié, marqué par d’évidentes réussites mais aussi
quelques blocages. Les ouvriers, masse croissante qui a inquiété par ses
revendications, ont dû quant à eux se trouver, se fixer, préciser leurs
attentes. Le destin du monde ouvrier fut marqué par les transformations des
méthodes de production qui ont affaibli son autonomie mais n’ont pas entamé le
poids de ses revendications. Progressivement, le monde ouvrier a su prendre sa
place dans le concert national. En un mot, la période entre 1880 et 1970
permet de tracer le tableau d’une France qui avait déjà un passé industriel
important et qui, contre vents et marées, s’efforça de rester dans le peloton
de tête des nations modernes.
complexe qui ne se prête pas aux schémas réducteurs. Industrialisation sans
révolution a-t-on pu écrire. Il est vrai que les processus de modernisation
ont pris des chemins spécifiques dans un pays touché par la stagnation
démographique, une faible croissance urbaine et deux guerres mondiales.
Souvent l’on a décrit une France rétive au changement, frileuse. La
comparaison avec l’étranger a cependant ses limites car les différents pays
industrialisés n’ont pas fait de choix identiques. Toujours est-il que la
France industrielle, avec ses ingénieurs et ses ouvriers qualifiés, ses
banlieues inventives et ses secteurs de pointe mérite qu’on ne la caricature
pas. D’autant que depuis quelques années, l’historiographie s’est largement
renouvelée, soit par des travaux d’ampleur, soit par des thématiques
originales. Sans se réfugier encore une fois derrière la spécificité
française, il est évident que notre pays a répondu à sa façon aux nouveaux
défis de ce que l’on nomme pour simplifier la seconde révolution industrielle.
Celle-ci fut en fait un phénomène continu, contrasté selon les régions, inégal
selon les périodes. La France n’a pas manqué d’esprit d’entreprise : ses
dirigeants et ses cadres ont souvent fait preuve d’autorité et d’audace. La
formation des élites techniques comme l’adaptation du monde ouvrier brossent
en fait un tableau diversifié, marqué par d’évidentes réussites mais aussi
quelques blocages. Les ouvriers, masse croissante qui a inquiété par ses
revendications, ont dû quant à eux se trouver, se fixer, préciser leurs
attentes. Le destin du monde ouvrier fut marqué par les transformations des
méthodes de production qui ont affaibli son autonomie mais n’ont pas entamé le
poids de ses revendications. Progressivement, le monde ouvrier a su prendre sa
place dans le concert national. En un mot, la période entre 1880 et 1970
permet de tracer le tableau d’une France qui avait déjà un passé industriel
important et qui, contre vents et marées, s’efforça de rester dans le peloton
de tête des nations modernes.
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