- EAN13
- 9782072425004
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 20/10/2010
- Collection
- Folio
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782072425004
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La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie
des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se
souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne.
Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait
vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la
maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de
l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux
identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait
celle de l'école comme celle de la maison. En faisant revivre ces croyances
désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur
acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une
pluralité toujours ressentie comme une menace? Faut-il nécessairement opposer
un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes
invariablement jugés rétrogrades? À quelles conditions combiner les
attachements particuliers et l'exigence de l'universel? En d'autres termes,
comment vivre heureusement la "composition française"?
des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se
souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne.
Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait
vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la
maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de
l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux
identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait
celle de l'école comme celle de la maison. En faisant revivre ces croyances
désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur
acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une
pluralité toujours ressentie comme une menace? Faut-il nécessairement opposer
un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes
invariablement jugés rétrogrades? À quelles conditions combiner les
attachements particuliers et l'exigence de l'universel? En d'autres termes,
comment vivre heureusement la "composition française"?
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