- EAN13
- 9782021010374
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 10/2009
- Collection
- Fiction et Cie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Élie : "... Au fond, un homme c'est comme un animal, tu le tranches sur la
tete ou sur le cou, il s'abat de soi. Dans les premiers jours, celui qui avait
abattu des poulets, et surtout des chevres, se trouvait avantage ; ça se
comprend. Par la suite, tout le monde s'est accoutume a cette nouvelle
activite et a rattrape son retard... Le boulot nous tirait les bras...
... Personne ne peut avouer l'entiere verite. Sauf a se damner aux yeux des
autres. Et ça, c'est trop grave. Mais un petit nombre commencent a raconter
des bouts terribles. C'est grand-chose... Les fauteurs savent plus que des
souvenirs et des precisions elementaires, ils ont des secrets dans l'ame..."
Il a toujours semble que les tueurs d'un genocide, trop depasses par
l'enormite de leurs actes, ne pouvaient que mentir ou se taire. Dans un
penitencier pres de Nyamata, une bourgade rwandaise, l'auteur a rencontre un
groupe de tueurs. Des copains, sans contact avec le monde exterieur et deja
condamnes. Au fil de mois de discussions, ils ont montre l'envie de raconter
ce "brouhaha" de l'extermination, de dire precisement l'indicible. Pour
renouer avec nous ? Renouer avec les braves cultivateurs ou instituteurs
qu'ils avaient ete ? Au plus pres du mal absolu, le genocide, qu'il soit juif,
gitan ou tutsi, leurs recits et les reflexions de l'auteur apportent autant de
questions que de reponses.
*[5e]: Cinquième
tete ou sur le cou, il s'abat de soi. Dans les premiers jours, celui qui avait
abattu des poulets, et surtout des chevres, se trouvait avantage ; ça se
comprend. Par la suite, tout le monde s'est accoutume a cette nouvelle
activite et a rattrape son retard... Le boulot nous tirait les bras...
... Personne ne peut avouer l'entiere verite. Sauf a se damner aux yeux des
autres. Et ça, c'est trop grave. Mais un petit nombre commencent a raconter
des bouts terribles. C'est grand-chose... Les fauteurs savent plus que des
souvenirs et des precisions elementaires, ils ont des secrets dans l'ame..."
Il a toujours semble que les tueurs d'un genocide, trop depasses par
l'enormite de leurs actes, ne pouvaient que mentir ou se taire. Dans un
penitencier pres de Nyamata, une bourgade rwandaise, l'auteur a rencontre un
groupe de tueurs. Des copains, sans contact avec le monde exterieur et deja
condamnes. Au fil de mois de discussions, ils ont montre l'envie de raconter
ce "brouhaha" de l'extermination, de dire precisement l'indicible. Pour
renouer avec nous ? Renouer avec les braves cultivateurs ou instituteurs
qu'ils avaient ete ? Au plus pres du mal absolu, le genocide, qu'il soit juif,
gitan ou tutsi, leurs recits et les reflexions de l'auteur apportent autant de
questions que de reponses.
*[5e]: Cinquième
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