La valse des arbres et du ciel

Jean-Michel Guenassia

Albin Michel

  • Conseillé par
    27 décembre 2016

    passion dévorante

    Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé !
    Cette hypothèse intéressante ouvre la voie à de multiples réflexions quant à ce destin tragique connu par l'un des plus grands peintres de tous les temps. Jean-Michel Guenassia écrit fort bien et exprime ici toute son admiration à travers le récit des amours du peintre avec Marguerite Gachet. Impossible de garantir l'authenticité des propos, mais peu importe, c'est une très belle approche, romantique mais également sociale.

    (J'ajoute en passant que l'église d'Auvers-sur-Oise est en attente de dons pour rénovation)


  • Conseillé par
    30 octobre 2016

    La dernière femme

    Décidément, peinture et littérature font bon ménage. Après la « Charlotte » de David Foenkinos et Paula Moderson Becker que nous a fait découvrir Marie Darrieussecq dans « Etre ici est une splendeur » (pour ne citer que deux romans particulièrement réussis), c’est au tour de Jean-Michel Guenassia de plonger sa plume dans la palette de Van Gogh (1853, 1880).

    La réussite de ce roman, que l’on dévore d’une traite, repose sur une idée assez géniale. Ce n’est pas dans la peau du peintre à l’oreille coupée que s’est glissé Jean-Michel Guenassia, mais dans celle de la dernière femme que le peintre a aimée, Marguerite, la fille du docteur Gachet.

    **Une pure mystification**

    La vie de Van Gogh reste criblée de zones d’ombre. Pour Jean-Michel Guenassia, le suicidé de la société relève de la pure mystification. Même les spécialistes, qui enquêtent sur lui depuis des lustres, émettent des doutes sur les conditions de sa mort, et sur le rôle qu’a joué le docteur Gachet, peut-être pas l’ami généreux des impressionnistes, que l'on croit, mais un homme cupide et intéressé, prompt à se faire payer ses consultations en tableaux.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    12 septembre 2016

    Une marguerite et des tournesols

    On pourrait penser à un roman historique avec VAN GOGH et la famille du docteur Gachet comme personnages principaux. L'histoire est racontée par Marguerite, la fille du docteur Gachet; laquelle va nouer une idylle avec le peintre jusqu'au drame. A travers la parole de Marguerite, on prend conscience de la vie des femmes au 19ème siècle et de leur condition.
    On voit la vie des peintres et des mécènes sous un angle différent.
    Très bon moment de lecture; une pépite de la rentrée.


  • Conseillé par
    23 août 2016

    peintre

    Quel plaisir de retrouver la plume de Monsieur Guenassia. J’avais beaucoup aimé Le club des incorrigibles optimistes, son premier roman.

    L’auteur nous entraîne cette fois-ci dans la France de la fin du 19e siècle : exposition universelle et construction de la Tour Eiffel ; études de médecine venant tout juste de s’ouvrir aux femmes ; et bien sûr Van Gogh.

    Le roman s’ouvre et se ferme sur le personnage de la fille du docteur Gachet, une jeune femme au caractère fort et aux idées bien arrêtées, qui voudrait devenir peintre et rêve de s’exiler aux Etats-Unis sans rien en dire à son père. Jusqu’à l’arrivée de Vincent dont elle tombe amoureuse.

    Le récit est entrecoupé d’extraits de la correspondance de Vincent à son frère Théo, ou d’articles de journaux de cette époque. Ce sont des pauses bienvenues dans le récit.

    Un roman qui offre une version inusitée de la fin de vie du célèbre peintre.

    Une très belle écriture, intelligente et sensible.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Vincent, marchant dans la campagne avec son cadre, son trépied et son cabas dans lequel il fourre ses pinceaux et sa peinture.


  • Conseillé par (Libraire)
    17 août 2016

    Un livre qui sent bon le soleil et les tournesols !

    Guenassia nous livre les deux derniers mois de Vincent, qui n'est pas encore Van Gogh...Le portrait d'un artiste qui est loin de l'image de l'homme dépressif et suicidaire qu'on nous livre inlassablement !
    La narratrice ici n'est autre que Marguerite Gachet, la fille du célèbre médecin ...et dernier amour de Vincent.
    Les tableaux de l'artiste prenne vie à travers les yeux de Marguerite, c'est magique !
    J'ai adoré chaque mots, chaque phrases ! Ce roman m'a enchanté !
    Et cerise sur le gâteau: Guenassia nous offre une fin en apothéose ! Après tout, et si Van gogh ne s'était pas suicidé ??!


  • 16 août 2016

    La valse des arbres et du ciel

    Depuis le Club des Incorrigibles Optimistes, J.M GUENASSIA construit une œuvre originale où la puissance romanesque et la vérité documentaire sont les piliers. Ce nouveau roman n’échappe pas à la règle : nous sommes à Auvers sur Oise pendant l’été 1890. Marguerite Gauchet, fille du célèbre médecin, a 19 ans : elle vit mal la condition de la femme en cette fin du XIX° siècle, ce qui l’empêche de réaliser son rêve, intégrer les Beaux- Arts. Le règlement et son père s’y oppose. 1890 c’est aussi l’arrivée de Vincent Van Gogh à Auvers où il rencontre le docteur Gauchet en consultation : il s’installe à l’auberge du village. Dès qu’elle fait la connaissance Van Gogh, Marguerite a le coup de foudre : cette rencontre va bouleverser leurs vies. Marguerite sera le dernier amour du peintre, le temps d’un été. Ce roman est passionnant car, toujours dans ce souci de vérité documentaire, JM GUENASSIA aborde des questions passionnantes : et si le docteur avait été un opportuniste cupide et vaniteux au lieu d’être l’ami des impressionnistes ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ?