Thomas D.

25,00
Conseillé par (Libraire)
23 mai 2020

Negalyod

Dans un monde apocalyptique, Jarry, un jeune berger, parcourt le désert avec son troupeau de dinosaures. Nomade, solitaire, il n’est jamais allé en ville.
Lorsqu’un « camion météo » anéantit l’intégralité de son troupeau en déclenchant un déluge de foudre, Jarry décide de se rendre pour la première fois en ville afin de trouver le responsable et de se venger. Il va y rencontrer le grand Kam, un homme âgé qui souhaite mener une révolte contre « ceux d’en haut ». En ville, la tension monte… Jarry va alors être mêlé au mouvement de rébellion, et va se retrouver confronté au « Réseau », entité énigmatique qui surveille et dirige ce monde.
Vincent Perriot nous fait plonger dans un monde étonnant mêlant dinosaures, humains, villes futuristes flottant dans le ciel et haute technologie. A la croisée des univers de Léo et Moebius, ce one-shot de 200 pages nous entraîne dans des paysages somptueux sublimés par la mise en couleur de Florence Breton (la coloriste de Moebius, qui signe ici un retour remarquable !). On ne peut qu’admirer le travail de Vincent Perriot et Florence Breton, avec des pleines pages et double pages qui nous en mettent plein la vue.
Un savoureux mélange de western, science fiction et aventure, qui nous parle de sujets d’actualité tels que la politique, la nature et l’écologie de manière adroite sans en faire un discours lourd ou moralisateur.

Conseillé par (Libraire)
23 mai 2020

Layla

Grenoye, surnommé Grenouille, habite avec sa mère à Nosgrey, capitale du royaume de Flyne Yord. Afin de trouver de quoi les nourrir, il s’aventure dans des lieux presque inaccessibles, jusqu’à arriver un beau jour par inadvertance près des marais écarlates, lieu craint par tous les hommes. En effet, dans ces marais vit Layla, une belle femme mystérieuse qui tue tous ceux qui l’approchent. Ce jour-là, elle décide de laisser la vie sauve à Grenouille.
Depuis qu’il a vu Layla, le jeune homme est obsédé par cette créature à la fois fascinante et effrayante : il se rend régulièrement sur les lieux de leur rencontre afin de la revoir.
Cependant, Grenouille n’est pas le seul à vouloir retrouver Layla. Le roi Ragnar Falx, et par la suite sa fille, sont fascinés par l’Escarboucle, la pierre que Layla porte en pendentif. Cette pierre rouge sang semble très puissante… Mais quels pouvoirs renferme-t-elle précisément ? Jusqu’où Grenouille est-il prêt à aller pour protéger Layla ?
Ce récit fantastique de Jérémy et Mika nous entraîne dans une ambiance moyenâgeuse et noire, où se mêlent aventure, passion, et suspense. Entre drame, trahisons, et vengeance, Jérémy et Mika signent ici un one-shot passionnant. Chez Matière Grise, nous avons adoré « Layla » !

1

Monsieur Toussaint Louverture

34,90
Conseillé par (Libraire)
23 mai 2020

Moi ce que j’aime c’est les monstres

A la fin des années 60, Karen Reyes, dix ans, vit dans un quartier populaire de Chicago avec sa mère et son frère.
Karen est différente des autres, notamment de ses camarades de classe, et ces derniers le lui font bien ressentir. Désorientée dans ce monde où la différence est mal acceptée, Karen se crée un univers parallèle. Passionnée par les monstres, elle se représente en loup-garou.
Le jour de la Saint-Valentin, un drame va assombrir le quartier où elle réside. Anka, la belle voisine attentionnée envers Karen, meurt dans des circonstances mystérieuses. Les autorités concluent à un suicide (les portes sont fermées de l’intérieur), mais Karen n’y croit pas: elle est persuadée qu’Anka a été assassinée, et décide ainsi de mener sa propre enquête. Elle s’improvise détective, et découvre le passé d’Anka…
Sous la forme d’un journal intime, d’un carnet d’esquisses entièrement réalisées au stylo bille, Emil Ferris bouleverse les codes du comics en nous contant l’histoire de cette jeune fille passionnée par les monstres.
Elle nous livre une histoire ancrée dans l’Histoire avec un grand H, sous forme d’enquête et de drame, laissant la part belle aux émotions et prônant la différence, la tolérance, et la liberté de chacun d’être soi-même.
« Moi ce que j’aime c’est les monstres » : une histoire fascinante récompensée par trois Eisner Awards et acclamée par M. Art Spiegelman himself ! Vous l’aurez compris, chez Matière grise, nous avons adoré et attendons le second et dernier opus avec impatience !
Vous avez jusqu’au 20 octobre pour admirer les originaux d’Emil Ferris à la galerie Martel, nous vous conseillons vivement cette exposition, elle vaut le détour

1

Delcourt

14,95
Conseillé par (Libraire)
23 mai 2020

Mausart

Mausart est une petite souris. Passionné de musique, le rongeur habite avec sa famille à l’intérieur du piano du loup Salieri, musicien officiel de la cour du roi. Un jour, Mausart profite de l’absence de Salieri pour jouer un morceau qui arrive jusqu’aux oreilles du couple royal. Subjugué par cet air joyeux et persuadé que son musicien officiel est à l’origine de cette belle mélodie, le roi demande au loup de le rejouer à l’occasion de l’anniversaire de la reine.
Salieri se retrouve bien embêté ! Comment va-t-il parvenir à sauver les apparences ? Il craint pour sa place à la cour, et va devoir trouver un subterfuge pour que Mausart rejoue cet air si mélodieux sans que la cour ne s’aperçoive de la supercherie… Et si la flûte enchantée venait lui jouer un tour ?
Sur une idée originale de Gradimir Smudja (dessinateur et coloriste du projet), Thierry Joor nous conte une fable originale sublimée par un trait léger et dynamique qui ravira petits et grands : une histoire enchanteresse !

Conseillé par (Libraire)
23 mai 2020

Edmond

Paris, décembre 1895. La célèbre actrice Sarah Bernhardt joue « La princesse lointaine », pièce d’un jeune poète inconnu, Edmond Rostand. La salle est comble, mais le public s’ennuie. A la fin du spectacle, les critiques fusent et Edmond est raillé. Dépité, ruiné, et endetté l’inspiration ne lui vient plus...
Deux ans plus tard, Sarah arrive en trombe dans l’appartement d’Edmond : elle lui propose (impose?) une rencontre avec l’acteur du moment, Constant Coquelin : le rendez-vous est fixé pour l’après-midi même au Théâtre de la Porte Saint Martin. Edmond, qui n’a rien écrit depuis deux ans, a donc deux heures devant lui pour trouver une idée géniale de pièce à proposer à Coquelin ! Sur le lieu du rendez-vous, il improvise des vers avec les éléments qui l’entourent, et Coquelin lui commande une pièce en trois actes… une aubaine pour Edmond Rostand !
Il va alors devoir improviser en trois semaines une pièce complète, et s’accommoder d’une actrice capricieuse, d’un second rôle pas vraiment doué pour la scène, de producteurs et créanciers plutôt sceptiques, d’une femme jalouse,… Pas facile pour Edmond de tout concilier et de convaincre son équipe ! Il va cependant continuer contre vents et marées l’écriture et la mise en scène de « Cyrano de Bergerac », qui deviendra la pièce préférée des Français !
Léonard Chemineau nous avait déjà conquis avec « Le travailleur de la nuit », sur un scénario de Matz. Avec « Edmond », l’auteur adapte en bande dessinée la pièce de théâtre éponyme d’Alexis Michalik de 2016, qui a remporté cinq molières.
« Edmond » nous conte la genèse romancée de « Cyrano de Bergerac » en nous faisant découvrir l’envers du décor. L’auteur nous présente des personnages extravagants et attachants dans une histoire humoristique mais également touchante. La mise en scène de Léonard Chemineau sert l’histoire avec efficacité et justesse ; ses décors théâtraux et les costumes avec lesquels il habille ses personnages sont tout simplement grandioses !
Autant vous dire que chez Matière Grise, nous avons adoré ce one-shot dynamique, plein de suspens et de coups de théâtre