- EAN13
- 9791096854073
- ISBN
- 979-10-96854-07-3
- Éditeur
- ARTEOS
- Date de publication
- 18/08/2023
- Nombre de pages
- 416
- Dimensions
- 24,5 x 18,5 x 4,2 cm
- Poids
- 1778 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le musée autrement
Gilbert Delaine et le musée d’art contemporain de Dunkerque, histoire d’une utopie sociale et artistique au cœur de l’industrie. 1974-2013
Victor Vanoosten
Arteos
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Aujourd’hui appelé le LAAC, le musée d’art contemporain de Dunkerque a été créé par Gilbert Delaine (1934-2013) au début des années 1970, au moment où la ville est au faîte de l’expansion économique qui a caractérisé la période des Trente Glorieuses.
N’étant ni un collectionneur ni un industriel fortuné, Gilbert Delaine a fondé son projet sur la logique du don qui a fait du musée une œuvre sociale et collective résultant du mécénat des industries locales, des donations des artistes et de l’engagement de la Ville de Dunkerque.
Ce fonctionnement hybride a constitué un mode inédit de création d’une institution artistique qui a remis en question les fondements du modèle culturel français.
Inauguré le 4 décembre 1982, le musée édifié dans un jardin de sculptures conserve une rare collection consacrée à la scène française des années 1950/1970. Les principaux courants qui y sont représentés sont l’abstraction lyrique et géométrique, le groupe Cobra, la nouvelle figuration, le Nouveau Réalisme, la Figuration narrative, Supports/Surfaces et l’Op’Art, auxquels s’ajoute une œuvre iconique d’Andy Warhol.
Initié en 1974 dans le but de rendre l’art du présent accessible notamment aux ouvriers dunkerquois, le projet de Delaine fut une utopie sociale et artistique au service du territoire. La crise économique des années 1980 a cependant modifié la signification du musée qui avait été créé à l’égal des infrastructures industrielles locales. Fermé en 1997, il a rouvert en 2005 sous un nouveau nom, le LAAC, Lieu d’art et action contemporaine. Dans un nouvel environnement, il interroge aujourd’hui la gestion de la mémoire industrielle de Dunkerque.
N’étant ni un collectionneur ni un industriel fortuné, Gilbert Delaine a fondé son projet sur la logique du don qui a fait du musée une œuvre sociale et collective résultant du mécénat des industries locales, des donations des artistes et de l’engagement de la Ville de Dunkerque.
Ce fonctionnement hybride a constitué un mode inédit de création d’une institution artistique qui a remis en question les fondements du modèle culturel français.
Inauguré le 4 décembre 1982, le musée édifié dans un jardin de sculptures conserve une rare collection consacrée à la scène française des années 1950/1970. Les principaux courants qui y sont représentés sont l’abstraction lyrique et géométrique, le groupe Cobra, la nouvelle figuration, le Nouveau Réalisme, la Figuration narrative, Supports/Surfaces et l’Op’Art, auxquels s’ajoute une œuvre iconique d’Andy Warhol.
Initié en 1974 dans le but de rendre l’art du présent accessible notamment aux ouvriers dunkerquois, le projet de Delaine fut une utopie sociale et artistique au service du territoire. La crise économique des années 1980 a cependant modifié la signification du musée qui avait été créé à l’égal des infrastructures industrielles locales. Fermé en 1997, il a rouvert en 2005 sous un nouveau nom, le LAAC, Lieu d’art et action contemporaine. Dans un nouvel environnement, il interroge aujourd’hui la gestion de la mémoire industrielle de Dunkerque.
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