EAN13
9782252045565
ISBN
978-2-252-04556-5
Éditeur
Klincksieck
Date de publication
Collection
REVUE THOMISTE
Nombre de pages
192
Dimensions
24,1 x 16,1 x 1,5 cm
Poids
320 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Revue thomiste - N°4/2021

Klincksieck

Revue Thomiste

Offres

A. Odendall Le célibat sacerdotal (II) Après avoir montré dans la première partie de notre article l’enracinement de la pratique du célibat dans l’Écriture et la tradition théologique, puis proposé une première solution théologique autour de l’identité du prêtre, cette deuxième partie propose une autre solution théologique, autour de la mission du prêtre, qui représente le Christ époux. Cette solution ne vient pas annuler la précédente mais complète ses lacunes, appuyée sur la doctrine de saint Thomas. La fin de notre article résout ensuite plusieurs questions pratiques au sujet du célibat sacerdotal (églises orientales, prêtres venant de l’anglicanisme, protestantisme, etc.).
D. BlotLa réponse d’Hervé de Nédellec aux modistes dans l’article 2 de la question 1 du De intentionibusAu début du XIVe siècle, les modistes sont un courant puissant à la faculté des arts. Leur chef de file, Raoul Lebreton († 1320), a élaboré une théorie très complète de l’intentionnalité intellectuelle. Hervé de Nédellec († 1323) leur répond dans l’article 2 de la question 1 du De intentionibus. Il relève les lacunes de la doctrine modiste, en psychologie notamment. Il propose alors sa propre théorie qui conjugue à la fois une fidélité à la psychologie aristotélicienne telle que la défend l’ordre des Frères Prêcheurs depuis les condamnations de 1277 par l’évêque de Paris, et une intégration des nouvelles recherches sur l’intentionnalité intellectuelle initiées depuis Pierre d’Auvergne († 1304).
B. Hubert Le philosophe Yves Simon, disciple et collaborateur de Jacques Maritain, pour un « thomisme vivant » (1929-1938) (II) 1934 fut une année charnière pour Yves Simon qui accepta la codirection de la collection « Cours et Documents de philosophie » que lui confia Jacques Maritain, qui reprit ses études sur Proudhon entreprises après sa licence à la Sorbonne, qui s’engagea dans l’étude des questions sociales prenant alors ses distances avec l’abbé Daniel Lallement qui l’avait accompagné pendant presque dix ans, et qui accepta également la fonction de secrétaire de rédaction de la Revue de philosophie de la Faculté de philosophie de l’Institut catholique de Paris où enseignait Jacques Maritain. Ensuite, collaborateur précieux de Jacques Maritain pour un « thomisme vivant », Yves Simon travailla les questions d’épistémologie dans le sillage des Degrés du savoir, publia des articles sur le travail, le fédéralisme de Proudhon, un ouvrage de réflexion politique sur la Campagne d’Éthiopie dans une collection dirigée par Maritain, tout en étant associé à la réflexion de son maître qui préparait Humanisme intégral (1936) et qui prenait position au sujet de la guerre civile espagnole (1937). Son projet d’écrire sur « la philosophie politique de M. Jacques Maritain », ne put être réalisé, car il fut invité en 1938 pour aller enseigner la métaphysique thomiste à l’Université de Notre Dame aux États-Unis.
M.-Th. et D. UrvoyÀ propos du Coran des historiens L’article rappelle les traits essentiels de l’immense littérature exégétique islamique sur le texte coranique et montre comment le livre collectif intitulé Le Coran des historiens rompt avec elle pour distinguer ce qui est originel des élaborations dogmatiques ultérieures. Pour cela, il reprend, confronte et synthétise en un commentaire suivi toutes les analyses — faites et faisables — appuyées sur le contexte historique et géographique du Moyen-Orient dans l’Antiquité tardive, sur les diverses traditions culturelles et spirituelles qui y étaient présentes, ainsi que sur les données philologiques, épigraphiques et codicologiques.
Ph.-M. Margelidon Bulletin de christologie (XI)
Recensions Théologie Islamologie Histoire
S'identifier pour envoyer des commentaires.