Le tour du cadran
EAN13
9782267023374
ISBN
978-2-267-02337-4
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Titres
Nombre de pages
254
Dimensions
17,9 x 10,9 x 1,3 cm
Poids
190 g
Fiches UNIMARC
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Le tour du cadran

De

Traduit par

Christian Bourgois

Titres

Indisponible
Stanislas Demba est étudiant à Vienne. Après avoir volé trois livres à la bibliothèque, il décide de les revendre. Lors de la vente du troisième, l’acheteur, suspicieux, appelle la police. Demba leur échappe de justesse en sautant par la fenêtre mais avait déjà été menotté. Au fil des vingt-quatre heures et des vingt chapitres qui composent le roman, Stanislas Demba erre dans Vienne, engoncé dans sa pèlerine afin de cacher ces menottes, en quête de secours et d’argent. L’imbroglio dans lequel il se trouve plongé donne lieu à des situations à la fois grotesques et dramatiques tant Demba doit redoubler d’inventivité et d’intelligence tandis que l’urgence et le suspense se densifient. En effet, la police est toujours à ses trousses et le temps passe, symbolisé par le cadran dont le tour aura bientôt été effectué.

Au fil des chapitres, Demba se rapproche d’une issue irrémédiablement tragique. Thème cher à Perutz, la fatalité, symbolisée par la thématique de la course vers le néant encadrée d’un faisceau de contraintes, prend le dessus, inéluctable.

Léo Perutz est né à Prague en 1882. Il quitte la Bohème à l'âge de 17 ans pour Vienne où il étudie les mathématiques et la littérature. Il s'intéresse à la théorie des jeux de hasard et commence par travailler dans une compagnie d'assurances. Il est appelé au combat pendant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est blessé. De retour à Vienne, il publie son premier ouvrage, La Troisième balle, et entreprend de nombreux voyages. C’est en 1918 que paraît Le Tour du cadran, son troisième roman. En 1933, La Neige de Saint Pierre est interdit par les nazis. Il quitte l'Autriche pour la Palestine en 1938, au moment de l'Anschluss. Borges contribue à le sauver de l'oubli en préfaçant trois de ses livres pendant la Seconde Guerre mondiale. Léo Perutz meurt en 1957. En 1962, à l’initiative de Jean Paulhan et Roger Caillois il reçoit, à titre posthume, le Prix Nocturne créé par Roland Stagliati, un des contributeurs de la revue Fiction.

Dans Le tour du cadran, Léo Perutz met en place une mécanique implacable qui a séduit l’industrie du cinéma. Les droits d’adaptation avaient été achetés par la M.G.M dans les années vingt, Murnau s’y était intéressé et Alfred Hitchcock a avoué s’en être inspiré pour la réalisation de The Lodger.
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