EAN13
9782252045558
ISBN
978-2-252-04555-8
Éditeur
Klincksieck
Date de publication
Collection
REVUE THOMISTE
Nombre de pages
208
Dimensions
24 x 16,1 x 1,6 cm
Poids
344 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Revue thomiste - N°3/2021

Klincksieck

Revue Thomiste

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J. Mercant SimóLes principes fondamentaux de la pensée de J. B. Metz : de l’anthropocentrisme chrétien à la théologie politique (II) Dans cette suite et fin de l’article, on analyse la deuxième période de la pensée de Johann Baptist Metz, marquée par sa Politische Theologie. Le concept fondamental de cette étape est le monde — compris dans le sens heideggérien —, qui constitue la continuité avec la première période transcendantale de Christliche Anthropozentrik. Metz élabore une théologie du monde, dont l’horizon est la théologie politique de caractère marxiste — avec la proclamation de la primauté de la praxis —, qui débouche sur la phase de la memoria passionis, avec l’élaboration d’une théologie après Auschwitz. Ph.-M. MargelidonLa vertu de pénitence selon saint Thomas d’Aquin Cette étude propose d’examiner les éléments constitutifs du processus pénitentiel du point de vue de la vertu de pénitence, puis d’en dégager les composantes et les actes majeurs. Il s’agit de repérer et de discerner leur articulation à l’intérieur du dynamisme pénitentiel de la vie chrétienne. La pénitence occupe une place décisive dans l’ensemble des vertus infuses, dont saint Thomas a manifesté le sens et la nécessité, non seulement dans l’ordre supérieur de la vie théologale, mais aussi dans l’ordre de la vie morale qui lui est conjoint et que la vie théologale commande. A. Odendall Le célibat sacerdotal (I) À la suite du synode sur l’Amazonie, le débat autour du célibat sacerdotal s’est réveillé. On a vu resurgir la thèse d’une création juridique médiévale sans lien avec la tradition ancienne de l’Église ou la tradition théologique. Cet article propose au contraire de présenter l’ancrage de la pratique du célibat de l’Église latine dans la tradition apostolique, puis d’en dégager la convenance théologique. Cette première partie montre l’enracinement de la pratique du célibat dans l’Écriture et la tradition théologique, puis propose une première solution théologique autour de l’identité du prêtre. Gh.-M. GrangeCréation et commencement chez Albert le Grand et Thomas d’Aquin Albert le Grand et Thomas d’Aquin définissent tous deux la création par opposition au changement naturel, en se confrontant à la démonstration aristotélicienne de l’éternité du monde. Ils ont pourtant une conception différente du rapport entre création ex nihilo et commencement. Pour Albert le Grand, la créature a un commencement du fait même de son statut de créature. Pour Thomas d’Aquin, au contraire, « être toujours » et « être créé » ne sont pas contradictoires. L’originalité de Thomas d’Aquin vient d’une attention à la signification de l’ordre de nature et de l’ordre de durée, ainsi que d’un approfondissement à la fois métaphysique et théologique de leur distinction.B. HubertLe philosophe Yves Simon, disciple et collaborateur de Jacques Maritain, pour un « thomisme vivant » (1929-1938) (I) Ayant rencontré Jacques Maritain en 1922 et lu une bonne partie de ses ouvrages, Yves Simon ne se décida qu’en 1929 à poursuivre, sous la direction de Jacques Maritain, un travail de doctorat sur un sujet de métaphysique : l’action immanente. Il fut sollicité par celui-ci pour recenser La Philosophie bergsonienne et pour donner un cours de cosmologie en bénéficiant d’un accompagnement bienveillant et d’un soutien effectif de Jacques Maritain pour obtenir en 1930 une charge d’enseignement à l’Institut catholique de Lille. En même temps que ses premières recherches sur l’action immanente, qui comprenaient un examen approfondi de la conception aristotélico-thomiste de la connaissance sensible, Yves Simon encouragé par Jacques Maritain, se lança aussi dans des recherches sur la connaissance pratique. Ayant soutenu sa thèse en avril 1934, le disciple de Jacques Maritain, en possession d’un solide habitus philosophique sur le plan spéculatif et sur le plan pratique publia simultanément deux livres : Critique de la connaissance morale et Introduction à l’ontologie du connaître, dans les collections dirigées par son maître.M.-O. GuillouBulletin de mariologie (III) Ce qui fait la différence entre une bonne et une mauvaise mariologie est l’apport dogmatique sous-jacent. On le vérifie aussi bien en spiritualité qu’en histoire dans ce bulletin marial. Ainsi quand la dévotion mariale est nourrie de l’Écriture sainte et de la grande tradition théologique de l’Église, on constate la pertinence du propos. On pense ici à la qualité des études pilotées par la Société française d’étude mariale. Mais c’est aussi le cas des recherches historiques recensées ici qui s’adossent à une théologie mariale structurante. On sait gré à de nombreux auteurs de placer leur labeur théologique sous cette lumière très féconde qui ne sépare pas la théologie de leur discipline propre. Les ouvrages historiques, assez massifs dans le paysage de l’édition mariologique, démontrent enfin le souci de mettre à disposition des chercheurs les sources, condition sine qua non de la bonne santé de la discipline mariologique.RecensionsThéologie
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