L'apartheid et l'animal , Protection de la nature et extinction de la modernité
EAN13
9782918490777
ISBN
978-2-918490-77-7
Éditeur
Wildproject
Date de publication
Collection
Le monde qui vient
Nombre de pages
300
Dimensions
20 x 13 x 2,7 cm
Poids
385 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'apartheid et l'animal

Protection de la nature et extinction de la modernité

De

Wildproject

Le monde qui vient

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Le premier essai d’écologie politique du fondateur de la “géographie environnementale”

À travers une exploration des parcs nationaux d’Afrique australe, Estienne Rodary analyse l’érosion des formes de ségrégation typiques de la modernité. Il invite ainsi à considérer la coprésence comme phénomène majeur de notre monde globalisé.

En suivant la façon dont la conservation de la nature tente de surmonter les contradictions qu’elle génère, E. Rodary met au jour un processus de dissolution de la modernité.

En Afrique du Sud, la tentative coloniale de ségrégation spatiale a très tôt été menacée par la coprésence, ce qui justifia historiquement les politiques d’apartheid (contrôle des déplacements plus que des frontières).

Aujourd’hui, les politiques ”connectives“, de la nature qui marquent le paroxysme de la modernité, signent aussi sa dissolution en brouillant les distinctions modernes entre sujet et objet, nature et culture, civilisé et sauvage.
Ces connexions font voler en éclat les frontières de la modernité et obligent à réinventer de nouvelles façons de se distancier. Ce faisant, elles créent de nouvelles formes de ségrégation.

E. Rodary montre comment, par cette entreprise de “remise à distance”, le phénomène de la translocation (déplacement forcé d’individus, humains ou animaux) apparaît comme un fait symptomatique de notre époque.

Depuis la géographie et les questions d’espace, Rodary offre aux humanités environnementales une puissante contribution d’anthropologie symétrique, qui mobilise une décennie de terrain en Afrique australe.
« Cet ouvrage d’une ambition considérable veut combler le vide conceptuel qui empêche de qualifier les transformations qu’ont connu les rapports à la nature de nos sociétés au cours des trente dernières années. »
Xavier Arnauld de Sartre, géographe
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