Commerce international et environnement
EAN13
9782011460172
ISBN
978-2-01-146017-2
Éditeur
Hachette Éducation
Date de publication
Collection
LES FONDAMENTAU
Nombre de pages
160
Dimensions
19 x 14 cm
Poids
180 g
Langue
français
Code dewey
382
Fiches UNIMARC
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Commerce international et environnement

De

Hachette Éducation

Les Fondamentau

Indisponible
1?>Dégradation de l'environnement et développement durable?>En raison des controverses multiples soulevées par les bouleversements climatiques, la communauté internationale a mis en place une base scientifique et technique incontestée pour guider les décisions politiques internationales : le Groupe d'expert intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC). Cet organisme rédige régulièrement des rapports d'évaluation sur les changements climatiques. Le dernier rapport, publié en 2007, insiste sur les répercussions du changement climatique sur le développement durable.Ce chapitre analyse les principaux résultats de ce rapport : les changements observés dans le climat, leurs effets et leurs causes, ainsi que l'estimation des changements climatiques futurs et leurs conséquences socio-économiques. Après une présentation simplifiée des principales répercussions de la dégradation environnementale sur le développement durable, ce chapitre examine les origines, les conséquences et les impacts prévus du changement climatique.1. Le réchauffement climatique, obstacle sérieux au développement humain?>A. Risques à long termeLe quatrième rapport du GIEC analyse cinq grands problèmes liés au changement climatique, dont les risques sont d'une grande portée et les conséquences se prolongent sur plusieurs siècles. Ces risques, considérés « plus graves » que dans le troisième rapport de 2001, seraient plus importants ou pourraient se produire à des niveaux plus bas des températures. Les relations entre ces risques et la vulnérabilité (notamment l'incapacité d'adaptation) sont bien établies car les événements qui fragilisent les systèmes ou régions géographiques sont mieux identifiés.1. Risques pour les systèmes uniques et menacés. Il existe désormais des preuves solides d'impacts observés sur les systèmes uniques et vulnérables comme les communautés et écosystèmes polaires ou de haute montagne, le niveau de gravité des impacts augmentant avec la température. Le risque d'extinction des espèces et de dégradation de récifs coralliens est exposé avec plus de gravité et de certitude que dans le troisième rapport du GIEC.2. Risques d'épisodes météorologiques extrêmes. Certains événements extrêmes récents révèlent des niveaux de vulnérabilité supérieurs à ceux estimés dans le rapport de 2001, aussi bien dans les pays développés que dans ceux en développement. Les prévisions en termes d'augmentations des épisodes de sécheresse, de vagues de chaleur et d'inondations sont désormais plus certaines.3. Répartition des impacts et des vulnérabilités. Les différences sont nettes entre les régions. Celles plus faibles économiquement sont plus vulnérables et plus exposées au changement climatique, notamment lorsqu'elles sont confrontées simultanément à de multiples problèmes. Des preuves supplémentaires confirment la plus grande vulnérabilité de groupes spécifiques (populations pauvres et âgées) tant dans les pays développés qu'en développement. Les modèles régionaux d'évolution du changement climatique sont désormais plus exacts et les impacts prévus mieux identifiés. Des observations complémentaires indiquent la vulnérabilité aggravée des régions tropicales et en développement (notamment des régions arides et semi-arides et des méga-deltas). De nouvelles études confirment que l'Afrique est le continent le plus fragile en raison de la variété des impacts prévus, du grand nombre de tensions et des difficultés préexistantes et de la faible capacité d'adaptation. Des risques importants liés à l'élévation du niveau des mers sont prévus, notamment dans les méga-deltas asiatiques et dans les petites communautés insulaires.4. Impacts globaux. Selon le quatrième rapport du GIEC, les avantages économiques maximaux du changement climatique seront atteints à des températures plus faibles. Plus précisément, ces avantages seraient obtenus plus tôt que ce que prévoyait le rapport de 2001. Mais, les impacts du changement climatique au cours de ce siècle concerneront des centaines de millions de personnes par le biais, principalement, d'inondations côtières plus fréquentes, de diminution de l'approvisionnement en eau, de problèmes accrus de malnutrition et de santé.5. Risques de « singularités climatiques » de grande ampleur (phénomènes uniques). Des changements imprévus dans la circulation globale des océans sont « très peu probables » au cours du XXIe siècle. Un réchauffement global étalé sur plusieurs siècles pourrait entraîner une expansion thermique des océans, très supérieure à celle du XXe siècle, qui augmenterait le niveau des mers et des impacts associés (disparition de certaines régions côtières notamment). L'effet de la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique sur l'élévation du niveau des mers est confirmé : cette fonte sera plus importante que les prévisions précédentes et se produirait à l'échelle d'un siècle. D'autant que les mouvements glaciaires récents, incorporés partiellement aux modèles évalués dans le quatrième rapport, pourraient confirmer la vitesse du processus de fonte.Le réchauffement climatique est avéré par l'augmentation générale des températures mondiales moyennes de l'air et des océans, la propagation de la fonte des neiges et des glaces et la hausse des niveaux globaux moyens de la mer. Ces transformations prennent des modalités diverses.La période 1995-2006 a été la plus chaude depuis 1850 et l'augmentation actuelle des températures serait de 0,74 °C, alors que dans son rapport précédent (2001) le GIEC estimait que la tendance au réchauffement observée au cours du XXe siècle se traduisait par une augmentation des températures de 0,6°C. Cette augmentation concerne l'ensemble du globe mais se manifeste particulièrement dans les régions polaires du nord. Le réchauffement est constaté sur la surface de la Terre et dans l'atmosphère, ainsi que dans les premières centaines de mètres de surface des océans. Les températures moyennes après 1950 dans l'hémisphère Nord ont été supérieures à celles recensées sur une période de 50 ans au cours des 500 dernières années. Et cette augmentation des températures provoque plusieurs phénomènes naturels considérés jusqu'à présent comme étant immuables.Les niveaux de la mer à la surface de la Terre ont augmenté proportionnellement au réchauffement climatique : de 1,8 millimètre depuis 1961 en moyenne annuelle, et de 3,1 millimètres chaque année depuis 1993. Au XXe siècle, l'augmentation globale a été de 17 centimètres. La dilatation thermique des océans, la fonte des glaciers, de la banquise et des calottes glaciaires sont autant d'éléments qui contribuent à cette augmentation.004Figure 1: Variations de la température et du niveau de la mer à l'échelle du globe et de la couverture neigeuse dans l'hémisphère NordLa réduction de l'étendue des neiges et des glaces suit aussi une évolution proportionnelle au réchauffement. Les données publiées par le GIEC montrent que depuis 1978 la surface annuelle moyenne de la banquise arctique a diminué de 2,7 % tous les dix ans, avec des diminutions plus fortes en été. Le volume des glaciers des montagnes et de la couverture neigeuse moyenne s'est réduit dans les deux hémisphères. La fonte des glaciers alpins, accélérée par le réchauffement climatique, libère aussi des substances chimiques hautement toxiques retenues dans la glace durant des décennies. La fonte des glaciers est ainsi devenue une source de pollution ayant un impact environnemental désastreux.B. Événements climatiques extrêmesEntre 1900 et 2005, le taux de précipitations (pluie, grésil et neige) a augmenté de façon considérable dans certaines régions (Amérique, Europe du nord et Asie centrale) et diminué dans d'autres (Sahel, Méditerranée, sud de l'Afrique et certaines régions du sud de l'Asie). Par ailleurs, les experts prévoient un élargissement des zones concernées par la sécheresse depuis les années 1970. Les journées et les nuits froides, ainsi que les périodes de gel sont devenues moins fréquentes au cours des 50 dernières années : le GIEC considère « probable » que les vagues de chaleur soient plus habituelles dans la plupart des zones continentales, que de fortes précipitations (orages...
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