Qu'appelle-t-on Panser ?, 1. L'immense régression
EAN13
9791020905598
Éditeur
Éditions Les Liens qui libèrent
Date de publication
Collection
Les Liens Qui Libèrent
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Qu'appelle-t-on Panser ?

1. L'immense régression

Éditions Les Liens qui libèrent

Les Liens Qui Libèrent

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791020905598
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    17.99

  • Aide EAN13 : 9791020905604
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    17.99
A-t-on bien entendu Frederic Nietzsche lorsqu’il posait en 1879 et comme point
de départ que sa philosophie devait « commencer non par l’étonnement, mais par
l’effroi » ?

A-t-on vraiment compris Félix Guattari lorsqu’il pronostiquait en 1989 dans
Les Trois Écologies que « l’implosion barbare n’est nullement exclue »
(signalant dans le même ouvrage la dangerosité d’un businessman nommé Donald
Trump) ?

A-t-on mesuré l’enjeu de ce que Gilles Deleuze théorisait trois ans avant le
lancement du world wide web comme avènement des sociétés de contrôle ?

À présent que « l’événement Anthropocène » (dont Heidegger avait appréhendé
les contours sous le nom de Gestell), l’épreuve de la post-vérité, le
désespoir que cela suscite et tout ce qui constitue l’immense régression en
cours accablent tout un chacun, il apparaît que la pensée sous toutes ses
formes est absolument démunie. Elle arrive trop tard. Et cette fois-ci son
retard serait fatal à l’humanité – et, au-delà, à toutes les formes
supérieures de la vie.

Il n’est cependant jamais trop tard pour panser. Et si la pensée est démunie,
c’est parce qu’elle a cessé de se penser comme soin : comme panser.

Mais qu’appelle-t-on panser ?
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