- EAN13
- 9782402374927
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions n° 1)
- Date de publication
- 1993
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Main basse sur Sarajevo : La Guerre secrète pour reconstruire la Bosnie
Xavier Gautier, Pascal Barollier
FeniXX réédition numérique (Éditions n° 1)
Livre numérique
Dans cette ville du Far West qu’est devenue Sarajevo, un nouveau front s’est
ouvert : il oppose la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, les pays
musulmans et tous ceux qui étaient d’abord venus en Bosnie pour arrêter le
massacre. Chacun tente aujourd’hui de récupérer sa mise et de prendre une
option sur les faramineux contrats de la reconstruction. La Bosnie est le pays
au potentiel de croissance économique le plus élevé du monde. Et cela au cœur
même de l’Europe. Sarajevo vit aujourd’hui au rythme de cette guérilla, entre
fonctionnaires de l’ONU à la solde de tel ou tel gouvernement, organisations
qui n’ont parfois d’humanitaire que le nom, affairistes étrangers venus pour
racheter la ville par quartiers entiers et mafieux locaux qui sont prêts à
tout leur vendre cash. Dans ce tourbillon, les Français sont les derniers à
mêler encore morale et business. Une telle pudeur, comparée à l’offensive
ouverte de ses concurrents, pourrait bien faire perdre à la France les
avantages que lui valait pourtant son engagement de la première heure. En
refusant de le comprendre, elle risque bientôt d’être confinée à la mission
assurée aujourd’hui par ses Casques bleus : ramasser les poubelles de
Sarajevo.
ouvert : il oppose la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, les pays
musulmans et tous ceux qui étaient d’abord venus en Bosnie pour arrêter le
massacre. Chacun tente aujourd’hui de récupérer sa mise et de prendre une
option sur les faramineux contrats de la reconstruction. La Bosnie est le pays
au potentiel de croissance économique le plus élevé du monde. Et cela au cœur
même de l’Europe. Sarajevo vit aujourd’hui au rythme de cette guérilla, entre
fonctionnaires de l’ONU à la solde de tel ou tel gouvernement, organisations
qui n’ont parfois d’humanitaire que le nom, affairistes étrangers venus pour
racheter la ville par quartiers entiers et mafieux locaux qui sont prêts à
tout leur vendre cash. Dans ce tourbillon, les Français sont les derniers à
mêler encore morale et business. Une telle pudeur, comparée à l’offensive
ouverte de ses concurrents, pourrait bien faire perdre à la France les
avantages que lui valait pourtant son engagement de la première heure. En
refusant de le comprendre, elle risque bientôt d’être confinée à la mission
assurée aujourd’hui par ses Casques bleus : ramasser les poubelles de
Sarajevo.
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