Le songe d'Amédée Ponceau
EAN13
9782307211938
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Éditions universitaires )
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Le songe d'Amédée Ponceau

FeniXX réédition numérique (Éditions universitaires )

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782307211938
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    5.99

  • Aide EAN13 : 9782307545262
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    5.99
Philosophe et professeur, Amédée Ponceau fait penser à Alain par son œuvre
"parlée", qui est considérable ; il s’apparente aussi à Simone Weil, par sa
méditation silencieuse, enfermée dans des notes intimes qui ne furent publiées
qu’après sa mort et dont l’importance est bien plus considérable encore. «
L’initiation philosophique » paraît quelques mois avant son décès, en 1948.
Ses autres œuvres ne sont publiées qu’après « Timoléon », « Réflexions sur la
tyrannie », « Paysages balzaciens », « La musique et l’angoisse », « Le temps
dépassé ». Pourquoi ce long silence ? C’est à cette question que répond Roger
Bodart. Il le fait après avoir dépouillé des notes encore inédites, dont il
donne de larges extraits. On y trouve un homme qui tend moins à s’ébruiter
qu’à se transmettre, qui regarde les hommes, mais ne veut pas être vu par eux.
De nombreuses pages de ce livre frappent par leur actualité. « L’éclair
d’Hiroshima » et, plus loin, « Un songe pour détruire le monde » éclairent
d’une façon nouvelle le problème redoutable des pouvoirs de l’homme de
science. « Nationalisme et humanisme » et « Une carrière d’opposition »
posent, avec franchise, le problème de l’homme devant l’État. Toute l’angoisse
du monde d’aujourd’hui est présente dans ces pages. Non seulement l’angoisse :
Amédée Ponceau est une âme accordée au Grand Concert des êtres et des choses.
Le livre se clôt sur un chapitre, "La paix du cœur", qui livre son ultime
secret. « Être âme, disait-il, ce n’est pas seulement assister à soi-même,
c’est assister à sa propre naissance, à la naissance du monde. » Et il ajoute
: « L’Histoire n’est-elle que la voix des morts ? Ce gouvernement des vivants
par les morts, dont parle Auguste Comte ? N’est-elle pas aussi la voix de Dieu
? N’y a-t-il pas une idée qui dépasse toute l’Histoire, et qui est la forme
préfigurée de ce que doit être l’avenir ? C’est la réponse au risque du
désespoir. » L’œuvre d’Amédée Ponceau a sauvé beaucoup d’hommes du désespoir.
Roger Bodart est le premier a éclairer le visage de ce sage, dont la pensée
rend quelque force à notre monde « désâmé ».
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