- EAN13
- 9782213663944
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 25/01/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213663944
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Il n’est pas de nation sans hymne, il n’est pas de groupe humain sans musiques
: hymnes nationaux, chansons militantes, générationnelles, familiales
aiguisent le sentiment d’appartenance, consolident une mémoire commune.
Cet ouvrage invite à un parcours historique et littéraire (Barrès, Proust,
Kundera) dans les usages identitaires de la musique. Il s’interroge sur la
force d’attraction de ces musiques qui scellent l’identité des individus et
des groupes, en produisant émotionnellement un sentiment d’appartenance. Si la
musique contribue à construire les identités, elle a été aussi appelée à les
combattre (Wagner construit son antisémitisme à travers la supposée influence
maléfique des Juifs dans la musique) ou à les diminuer (Gobineau et ses
stéréotypes sur la musique des Noirs).
Livre d’histoire par la musique, Les Résonances de l’ombre s’applique enfin à
saisir la montée en puissance d’un « triangle de plomb » dans le goût musical
de l’entre-deux-guerres : valorisation de l’origine, lien sacralisé entre une
expression musicale, un territoire et une population, stigmatisation d’un
ennemi qui en menace l’intégrité : le fascisme culturel avait envahi les
sensibilités.
: hymnes nationaux, chansons militantes, générationnelles, familiales
aiguisent le sentiment d’appartenance, consolident une mémoire commune.
Cet ouvrage invite à un parcours historique et littéraire (Barrès, Proust,
Kundera) dans les usages identitaires de la musique. Il s’interroge sur la
force d’attraction de ces musiques qui scellent l’identité des individus et
des groupes, en produisant émotionnellement un sentiment d’appartenance. Si la
musique contribue à construire les identités, elle a été aussi appelée à les
combattre (Wagner construit son antisémitisme à travers la supposée influence
maléfique des Juifs dans la musique) ou à les diminuer (Gobineau et ses
stéréotypes sur la musique des Noirs).
Livre d’histoire par la musique, Les Résonances de l’ombre s’applique enfin à
saisir la montée en puissance d’un « triangle de plomb » dans le goût musical
de l’entre-deux-guerres : valorisation de l’origine, lien sacralisé entre une
expression musicale, un territoire et une population, stigmatisation d’un
ennemi qui en menace l’intégrité : le fascisme culturel avait envahi les
sensibilités.
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