Conseils de lecture

7,10
Conseillé par (Libraire)
24 février 2021

Court et efficace !

Une femme se retrouve à en suivre une autre, soudain fascinée par elle. Elle découvre alors une grande boite en bois, petite pièce hexagonale et insonorisée, où des visiteurs semblent entrer pour parler avec eux-mêmes, seuls.
A son tour, maintenant.

Petite perle d'introspection, voilà une longue nouvelle pour le moins squelettique, psychologique et mystérieuse !


5,00
Conseillé par (Libraire)
24 février 2021

Dans la tête de celle qui envisage sa mort

Mary prend le train. La destination est lui est inconnue, et pourtant elle s'y retrouve. Sa compagne de cabine est sympathique, elle tricote et papote avec elle. Le trajet s'annonce tranquille.
Mais après chaque tunnel, le paysage change. Il devient brumeux, aride, oublié. Et les contrôleurs du train semblent observer Mary d'un drôle d’œil.

Une lecture monstrueuse et incroyable à la symbolique forte !


Points

8,50
Conseillé par (Libraire)
24 février 2021

Fascinante écriture !

Manuel écrit. Il revient sur son histoire, et se balade dans les veines familiales. Il écrit sur ce qu'il sait, ne sait pas, ne saura jamais. L'occasion pour philosopher, aussi, sur la mort suite au décès des ses deux parents ; sur toutes ces petites morts qui font nos vies. Et puis il la décortique, la vie, en voguant entre sa complexité et sa simplicité.
Ce livre, c'est un témoignage qui sert d'expérience organique et remarquable, et qui aide à la regarder en face, la vie.

Magnifique !


16,00
Conseillé par (Libraire)
21 février 2021

Une héroïne forte qui fait face aux coups de poing de la vie !

« Mais consoler un adulte, c’est peine perdue. Le monde a eu le temps de lui passer sur le cœur au rouleau compresseur et même de repasser en sens inverse ».

Le monde d’Amaya s’arrête le jour où sa mère déclare forfait et se laisse mourir de chagrin après le départ de son père. Très tôt confrontée à la douleur et au désenchantement du monde des adultes, Amaya a régulièrement fait face aux duretés de la vie, et s’est construit comme elle a pu une muraille pour y face. Sa tante Thérésa est bien trop fragile pour la garder, en attendant Amaya est confiée à une maison d’enfants à caractère social. Là, Amaya va se construire des amitiés, sortir de sa douleur mais le pire va arriver au moment où elle tentait de s’en sortir. La direction de la MECS n’a d’autre choix que de l’envoyer en famille d’accueil, loin, pour se reconstruire. Méfiante à nouveau, petit à petit Amaya va découvrir en Madeleine et Pierrot un couple charmant, avec son histoire, ses blessures, certes, mais totalement dévoués au bien-être des enfants qu’on leur confie. Jusqu’à la fin, malgré les épreuves, Amaya n’a de cesse de relever la tête, regarder les choses en face et avancer.

A travers les yeux et les pensées d’Amaya, le lecteur – prénommé Albert par la narratrice - est frappé et happé par les violences, les duretés et les injustices de toutes ces jeunes vies accueillies dans les maisons d’enfants. Le récit du destin d’Amaya, l’écriture, le caractère de l’héroïne et sa façon de s’exprimer prennent aux tripes et l’on reste un moment au sortir de sa lecture accompagné par sa capacité de résilience.


15,50
Conseillé par (Libraire)
21 février 2021

Coup de coeur roman ado

La vie de Charlie Bobo, 12 ans, fils de métayers de Caroline du Sud, est subitement bouleversée lorsque son père vient à mourir. Inattendue, sa mort ne laisse pourtant pas le temps à sa famille de faire son deuil : très vite, le Captain Buck vient réclamer le remboursement de la dette qu’il a accordé au père de Little Charlie. Du jour au lendemain, Little Charlie part sur les routes avec le Captain Buck, à la recherche de deux esclaves qui se sont enfuis il y a des années de cela partis refaire leurs vies à la frontière canadienne.

Tout au long de ce périple, le jeune Charlie, manquant d’éducation et totalement candide, va grandir, émanciper son esprit des jugements des gens du Sud, et faire plus que rembourser une dette : construire sa dignité.