Time out, le sanctuaire

Andreas Eschbach

Atalante

  • Conseillé par
    25 février 2014

    A l'abri dans Hideout, les résistants à la Cohérence regardent le monde changer. Un implant, le Lifehook, permet de communiquer instantanément avec le réseau. Un succès planétaire dont la Cohérence peut s'enorgueillir. Face à cette menace grandissante, les résistants décident de frapper. Contrairement à eux, Christopher Kidd pense que ce n'est pas la bonne solution. Face à l'hostilité, il décide de partir pour tenter sa chance : trouver P.O-Man qui doit avoir des informations. De l'Arizona à Londres, en passant par la Bretagne, la course contre l'entité collective continue.

    La trilogie Out prend fin et avec elle "l'attaque" d'Andreas Eschbach sur Internet et les réseaux sociaux. Si l'intrigue porte évidemment sur le héros Christopher Kidd, un personnage secondaire va faire son apparition : Brad Wheeler. Celui-ci va "s'opposer" au Lifehook, au point que ses amis le rejettent. Ce n'est que lorsqu'il se sera fait implanter la puce qu'il redeviendra "normal". Une critique de cette hyper-technologie et de la vie virtuelle que l'on mène à travers les réseaux tels que Twitter, Facebook, etc.
    Quant à Christopher Kidd, il apprend que l'amour naissant n'est pas facile à gérer. Entre le fait de se déclarer, savoir laisser la liberté à son amie... Des sentiments s'emparent du computer kid. Ceux-ci sont plus difficiles à dénouer que les lignes de code. Si ce troisième tome met fin à l'aventure de Christopher Kidd, elle est effectivement basée sur ses relations avec Serenity Jones. L'intrigue de la Cohérence prenant moins d'importance, au fur et à mesure que les sentiments de Felicity Jones et de Christopher Kidd s'en mêlent. Un changement d'ambiance qui se fait naturellement, mais on regrette l'ambiance tecnho-thriller des premiers tomes. Comme toujours, le côté scientifique est bien renseigné puisque l'auteur ne fait qu'extrapoler les sciences existantes... Et encore, on n'est pas si loin du roman.
    Pour l'anecdote, Andreas Eschbach emmène ses héros du côté de la Bretagne, dans le Finistère. Si sa bourgade est issu de son imaginaire, toutes les informations sur l'ambiance qui y règne sont véridiques. Et pour cause, Andreas s'est installé depuis quelques années dans le Finistère, dans une maison qui donne face à l'océan.

    Avec cette trilogie (Black Out, Hide Out, Time Out) , l'auteur dénonce Internet tout en montrant qu'il ne faut pas le diaboliser. Tout n'est pas mauvais. Un roman qui s'adresse principalement aux jeunes adultes, cible première de la réalité virtuelle.