- EAN13
- 9782757433607
- ISBN
- 978-2-7574-3360-7
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 02/09/2021
- Collection
- Mondes germaniques
- Nombre de pages
- 390
- Dimensions
- 24 x 16 x 5,3 cm
- Poids
- 613 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les relations cinématographiques entre la France et la RDA
Entre camaraderie, bureaucratie et exotisme (1946-1992)
Perrine Val
Presses Universitaires du Septentrion
Mondes germaniques
Offres
Autre version disponible
Retracer l'histoire des relations cinématographiques entre la France et la RDA
de l’immédiat après-guerre jusqu’au lendemain de la chute du Mur de Berlin à
partir d’un croisement inédit de sources met à jour la circulation de films et
de professionnel.le.s qui façonnèrent les cinématographies des deux pays. Ces
échanges s’initièrent à travers le réseau communiste et permirent notamment à
Simone Signoret de tourner à plusieurs reprises dans les mythiques studios de
Babelsberg avant de poursuivre sa carrière à Hollywood. Cette camaraderie
s’estompe ensuite au profit d’un sentiment d’exotisme qui justifie
l’engouement du public est-allemand pour des stars françaises comme Brigitte
Bardot, et conduit enfin des cinéastes tels que Jean-Luc Godard ou Chris
Marker à filmer la disparition de cette «autre» Allemagne. L’exploration de
ces rapprochements esthétiques, politiques et culturels démontre l’importance
(et aussi les limites) du rôle joué par les échanges cinématographiques entre
l’Est et l’Ouest de l’Europe pendant la guerre froide.
de l’immédiat après-guerre jusqu’au lendemain de la chute du Mur de Berlin à
partir d’un croisement inédit de sources met à jour la circulation de films et
de professionnel.le.s qui façonnèrent les cinématographies des deux pays. Ces
échanges s’initièrent à travers le réseau communiste et permirent notamment à
Simone Signoret de tourner à plusieurs reprises dans les mythiques studios de
Babelsberg avant de poursuivre sa carrière à Hollywood. Cette camaraderie
s’estompe ensuite au profit d’un sentiment d’exotisme qui justifie
l’engouement du public est-allemand pour des stars françaises comme Brigitte
Bardot, et conduit enfin des cinéastes tels que Jean-Luc Godard ou Chris
Marker à filmer la disparition de cette «autre» Allemagne. L’exploration de
ces rapprochements esthétiques, politiques et culturels démontre l’importance
(et aussi les limites) du rôle joué par les échanges cinématographiques entre
l’Est et l’Ouest de l’Europe pendant la guerre froide.
S'identifier pour envoyer des commentaires.