- EAN13
- 9782874630200
- ISBN
- 978-2-87463-020-0
- Éditeur
- Presses universitaires de Louvain
- Date de publication
- 2006
- Collection
- Cahiers du CENTAL
- Nombre de pages
- 122
- Dimensions
- 16 x 1,8 cm
- Poids
- 211 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le français m'a tuer
Actes du colloque - L'orthographe française à l’épreuve du supérieur
Cental
Presses universitaires de Louvain
Cahiers du CENTAL
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Parmi les sujets qui, dans l'enseignement supérieur, posent question,
l’orthographe occupe une place de choix. Sans tomber dans un défaitisme
stérile, on peut sans crainte reprendre le constat de La Fontaine et déclarer
que si tous n’en meurent pas, tous en sont frappés. Ce « mal » semble affecter
en effet la quasi-totalité des étudiants, qu’ils optent pour les sciences
humaines ou exactes. Malgré les cours de remise à niveau, de propédeutique ou
de remédiation qui fleurissent dans toutes les écoles supérieures et les
universités, en dépit de la nouvelle réforme de l’orthographe (1990), les
écrits des étudiants – de la copie d’examen au courrier adressé à
l’institution en passant par les rapports de stage, les mémoires, etc. –
restent truffés d’erreurs parfois grossières. On ne peut donc que saluer la
clairvoyance de cet étudiant qui définissait la francophonie comme « un
ensemble de pays qui ont en commun l’usure de la langue française »… Ce
constat d’usure suscite chez les enseignants des sentiments divers :
inquiétude ou colère parfois, résignation ou obstination sûrement. Mais entre
ces extrêmes, n’y aurait-il pas d’autres voies à explorer ? Tel est le propos
de cet ouvrage, qui rassemble quelques voix autorisées de la recherche et de
l’enseignement contemporains en Belgique et en France.
l’orthographe occupe une place de choix. Sans tomber dans un défaitisme
stérile, on peut sans crainte reprendre le constat de La Fontaine et déclarer
que si tous n’en meurent pas, tous en sont frappés. Ce « mal » semble affecter
en effet la quasi-totalité des étudiants, qu’ils optent pour les sciences
humaines ou exactes. Malgré les cours de remise à niveau, de propédeutique ou
de remédiation qui fleurissent dans toutes les écoles supérieures et les
universités, en dépit de la nouvelle réforme de l’orthographe (1990), les
écrits des étudiants – de la copie d’examen au courrier adressé à
l’institution en passant par les rapports de stage, les mémoires, etc. –
restent truffés d’erreurs parfois grossières. On ne peut donc que saluer la
clairvoyance de cet étudiant qui définissait la francophonie comme « un
ensemble de pays qui ont en commun l’usure de la langue française »… Ce
constat d’usure suscite chez les enseignants des sentiments divers :
inquiétude ou colère parfois, résignation ou obstination sûrement. Mais entre
ces extrêmes, n’y aurait-il pas d’autres voies à explorer ? Tel est le propos
de cet ouvrage, qui rassemble quelques voix autorisées de la recherche et de
l’enseignement contemporains en Belgique et en France.
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