Semaine de canicule à Tours, Polar
EAN13
9791035304607
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Semaine de canicule à Tours

Polar

Geste Éditions

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791035304607
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

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Alors qu'un notable de Tours est retrouvé mort, Josselin Maroni est nommé
directeur de l'enquête par la capitaine Bertaut, ce qui est pas au goût du
commissaire Albert Dumont...

Un chaud dimanche après-midi de juin, un notable tourangeau est retrouvé
assassiné dans sa cuisine. La capitaine Émilienne Bertaut, chef de groupe de
la brigade départementale de police judiciaire du commissariat de Tours, nomme
le brigadier major Josselin Maroni, dit Joss, directeur de l’enquête. Le
commissaire Albert Dumont n’apprécie pas ce choix, il trouve Joss trop
marginal : « Vous avez vu sa dégaine !... Pour infiltrer les quartiers chauds
de Marseille c’était certainement parfait, mais pour aller enquêter dans la
bourgeoisie tourangelle c’est complètement déplacé !... En plus c’est un
solitaire ! » La capitaine, qui connaît les valeurs de Joss, parvient à
l’imposer au boss. Au cours de cette enquête, elle va assister à la
métamorphose de son protégé.

Dévorez les pages de ce polar tourangeau pleines de la chaleur étouffante d'un
mois de juin et suivez l'évolution du brigadier Joss, tant dans ses recherches
autour du meurtre que dans son intégration au sein de la brigade
départementale du commissariat.

EXTRAIT

— Il ne répond pas !… Ce n’est pas normal, il a dû lui arriver quelque chose !
La panique avait remplacé l’anxiété. Arlette se retourna vers son mari avec un
regard suppliant, elle espérait qu’il se remue et prenne une initiative.
Raymond leva les yeux et s’aperçut de la détresse de son épouse. Il posa sa
revue, regarda sa montre et constata qu’Arlette avait raison : Henri aurait dû
être là depuis un bon moment. L’inquiétude de sa femme le gagna brusquement.
Il se leva.
— On va aller au-devant de lui !… Il n’y a pas trente-six façons pour venir de
chez lui à chez nous. On va forcément le croiser en chemin !
Henri Moustier habitait rue Jehan-Fouquet, dans le quartier résidentiel des
Prébendes au centre de Tours. Le couple Fréon demeurait rue Georges-Delpérier,
une rue excentrée du secteur commercial des Halles. Les deux artères
débouchaient de chaque côté du boulevard Béranger, traversant du levant au
couchant le centre ouest de la ville. L’itinéraire le plus court et le plus
direct, pour aller de l’une à l’autre, empruntait le boulevard sur la moitié
de sa longueur.
Avant de suivre son mari, Arlette prit soin de récupérer, dans un tiroir
fourre-tout d’un des meubles de sa cuisine, le double des clefs de la maison
d’Henri. Elle les glissa dans sa poche.
Dès qu’ils posèrent le pied sur le trottoir, la chaleur lourde et suffocante
accabla le couple de retraités. La rue croulait sous un soleil brûlant. Après
une centaine de mètres de marche, ils furent moites de transpiration. Ils
durent s’éponger le visage en arrivant sur le boulevard Béranger et
regrettèrent de ne pas avoir pris de chapeau. Il y avait peu de monde dans les
rues, à cette heure-ci les gens devaient déjeuner.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gilles Martin est né à Paris en 1952, mais vit en Touraine depuis une
quarantaine d’années. Parfait autodidacte, après dix ans passés dans un bureau
d’études spécialisé dans la protection incendie, il fait carrière dans
l’industrie du bois. Il devient le responsable en approvisionnement de grumes
de peuplier des différentes usines d’un important groupe leader dans
l’emballage fromager, avant de terminer sa vie professionnelle comme
diagnostiqueur immobilier. À la retraite, il se lance dans l’écriture de
romans policiers. En 2015, il est le lauréat du concours Mon premier manuscrit
du Chapiteau du Livre de Saint-Cyr-sur-Loire.
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