- EAN13
- 9782920949430
- Éditeur
- Département des littératures de l’Université Laval
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Études littéraires, volume 41, numéro 2, été 2010
La lecture littéraire et l’utopie d'une communauté
Annie Epelboin, Christine Servais, Céline Pardo, Frédérik Detue, Élise Vandeninden, Adeline Liébert, Sylvie Ducas, Élise Lepage, Ernst Wolff, Hermes Salceda
Département des littératures de l’Université Laval
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782920949430
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
8.50
Si, depuis le premier romantisme, la littérature est par définition le lieu
qui met en jeu l’idée de « communauté », qu’advient-il de la littérature quand
l’histoire nous fait connaître ce mot de « communauté » sur un fond de
désastre ? Après qu’elle eut manqué à sa promesse de réaliser la communauté,
au XXe siècle, la littérature a parfois questionné son pouvoir. Le dossier ici
présenté s’intéresse à la littérature qui devient une bouteille à la mer : il
traite d’œuvres des XXe et XXIe siècles qui supposent que la possibilité de la
communauté dépend désormais de la rencontre (espérée mais inattendue) d’un
auteur et d’un lecteur ; il étudie la façon dont, dans l’adresse à un lecteur
« ami » implicite, et dans l’ouverture de leurs textes sur une expérience de
lecture singulière, des écrivains — tels que Mandelstam, Bataille, Éluard,
Améry, Kertész, Barthes, Macé ou encore Rouaud — recherchent un sens commun,
une expérience commune, une communauté — celle-ci dût-elle être celle de «
ceux qui n’ont pas de communauté ».
qui met en jeu l’idée de « communauté », qu’advient-il de la littérature quand
l’histoire nous fait connaître ce mot de « communauté » sur un fond de
désastre ? Après qu’elle eut manqué à sa promesse de réaliser la communauté,
au XXe siècle, la littérature a parfois questionné son pouvoir. Le dossier ici
présenté s’intéresse à la littérature qui devient une bouteille à la mer : il
traite d’œuvres des XXe et XXIe siècles qui supposent que la possibilité de la
communauté dépend désormais de la rencontre (espérée mais inattendue) d’un
auteur et d’un lecteur ; il étudie la façon dont, dans l’adresse à un lecteur
« ami » implicite, et dans l’ouverture de leurs textes sur une expérience de
lecture singulière, des écrivains — tels que Mandelstam, Bataille, Éluard,
Améry, Kertész, Barthes, Macé ou encore Rouaud — recherchent un sens commun,
une expérience commune, une communauté — celle-ci dût-elle être celle de «
ceux qui n’ont pas de communauté ».
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