Études littéraires, volume 40, numéro 1, hiver 2009, La nouvelle revue française. La banque centrale de la République des Lettres a cent ans
EAN13
9782920949393
Éditeur
Département des littératures de l’Université Laval
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Études littéraires, volume 40, numéro 1, hiver 2009

La nouvelle revue française. La banque centrale de la République des Lettres a cent ans

Département des littératures de l’Université Laval

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782920949393
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« Mais comment une revue peut-elle s’imposer au point de devenir la “rose des
vents” de la République des lettres et le rester pendant quarante ans ? »
C’est cette question, posée d’emblée par Anna Boschetti, que le numéro 40,1
d’Études littéraires vise à examiner. On a souligné à juste titre le
pluralisme et la « mesure » qui caractérisent les choix de la Nouvelle revue
française et qui lui permettent de se démarquer de la plupart des revues
contemporaines, attachées à des mots d’ordre esthétiques ou idéologiques
finissant inévitablement par les dater et par restreindre leur capacité
d’attraction. Sa réputation, qui n’est plus à prouver, tient principalement à
deux traits primordiaux : le goût raffiné des contributeurs, présent dès la
genèse de la revue, qui demeure à l’avant-plan lorsqu’il s’agit de
sélectionner les textes à publier ; enfin, l’équilibre entre continuité et
renouvellement qui assure à la revue une place d’honneur aux premières loges
de l’actualité littéraire des premières décennies du XXe siècle. Par l’étude
des principales périodes de l’histoire de la NRF, il s’agira de comprendre, à
travers ce numéro, comment le rayonnement dans tous les domaines de la vie
culturelle a pu persister, et ce, malgré les aléas de l’histoire. L’étude du
contexte d’émergence de la revue et de ses principaux directeurs (J. Rivière,
J. Paulhan, Drieu La Rochelle), joint à l’angle sociologique annoncé par le
texte introductif, met en lumière une modernité esthétique entretenue non
seulement par le souci constant de préserver un équilibre, mais surtout par un
dévouement sans réserve à la revue de la part de ses contributeurs.
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