- EAN13
- 9782895028697
- Éditeur
- Éditions de L'instant même
- Date de publication
- 30/10/2014
- Collection
- L'instant scène
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Damnatio memoriæ
Pièce historico-gore-burlesque en un acte
Sébastien Dodge
Éditions de L'instant même
L'instant scène
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782895028697
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
10.99
L’empereur Auguste Commode vit ses dernières heures au milieu d’un banquet à
Rome. À ses invités, il raconte ses exploits guerriers et ses récentes
conquêtes sur les bords du Danube. Tyrannique et sanguinaire, vulgaire et
débauché, il s’identifie au demi-dieu Hercule et se déclare plus grand que
Jupiter. Après son assassinat, le Sénat proclame la damnatio memoriæ, la
condamnation à l’oubli : on efface son nom, on détruit les statues à son
effigie. Sébastien Dodge s’inscrit en faux contre cet oubli, contre cette
censure totale, et ressuscite, dans une pièce burlesque et gore, la mémoire de
ces assoiffés de pouvoir et de sang qu’étaient les maîtres de l’Empire romain
du IIIe siècle, successeurs légitimes ou usurpateurs. Plus de soixante
personnages défilent, des plus tragiques aux plus pathétiques, dans ce
condensé théâtral d’ascensions et de chutes. Entre rire et malaise,
extravagance et parodie, tous ces figurants de l’histoire seront avalés par la
spirale infernale de la violence. Damnatio memoriæ : pour la rédemption de la
mémoire et l’obligation de se rappeler que les tyrans existent toujours.
Rome. À ses invités, il raconte ses exploits guerriers et ses récentes
conquêtes sur les bords du Danube. Tyrannique et sanguinaire, vulgaire et
débauché, il s’identifie au demi-dieu Hercule et se déclare plus grand que
Jupiter. Après son assassinat, le Sénat proclame la damnatio memoriæ, la
condamnation à l’oubli : on efface son nom, on détruit les statues à son
effigie. Sébastien Dodge s’inscrit en faux contre cet oubli, contre cette
censure totale, et ressuscite, dans une pièce burlesque et gore, la mémoire de
ces assoiffés de pouvoir et de sang qu’étaient les maîtres de l’Empire romain
du IIIe siècle, successeurs légitimes ou usurpateurs. Plus de soixante
personnages défilent, des plus tragiques aux plus pathétiques, dans ce
condensé théâtral d’ascensions et de chutes. Entre rire et malaise,
extravagance et parodie, tous ces figurants de l’histoire seront avalés par la
spirale infernale de la violence. Damnatio memoriæ : pour la rédemption de la
mémoire et l’obligation de se rappeler que les tyrans existent toujours.
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